Le chanteur-militant chéri du rock français s’en revient ce 22 novembre avec Le Manifeste 2016 2019 (Ni Dieu ni maître), un objet hybride qui mélange compilation de ses trois derniers albums et morceaux originaux. En pleine tournée, et alors qu’il s’apprête à donner un grand concert à l’AccorHotels Arena le 3 décembre, Saez n’a jamais semblé si prolifique.
Fils de France
Arrivé sur le devant de la scène à la fin des années 1990 avec le single Jeune et con, Saez a depuis toujours réussi à maintenir son indépendance. Captant à lui un public fidèle, le chanteur brille par sa générosité : depuis le double album God Blesse en 2002, il a livré des centaines de chansons, dans lesquelles affleurent sa plume d’écorché vif et son militantisme politique virulent. L’auteur de Marie ou Marilyn, Cigarette et Miami a ensuite renouvelé son rapport à la création, avec la publication du Manifeste en 2016, sur son site internet.
Un vaste programme
Ce projet artistique, annoncé via un court-métrage, comprend quatre albums, sortis sur une période de trois ans. Après Acte 1 : l’oiseau liberté, Lulu et #humanité, le dernier chapitre de cette saga de « poésie résistante » s’incarne avec la quadruple compilation Le Manifeste 2016 2019 (Ni Dieu ni maître). Celle-ci reprend une vingtaine de chansons de ses trois précédents opus, et en ajoute une vingtaine d’autres, inédites. De quoi s’offrir une vision d’ensemble du parcours récent d’un des chanteurs les plus iconoclastes de notre époque.
