Ses chansons ont longtemps parlé du cinéma, et ses albums ressemblé à des bandes originales de films… Vincent Delerm a finalement franchi le pas, et sort son premier long métrage nommé Je ne sais pas si c’est tout le monde le 23 octobre. En parallèle, il publie son septième opus, baptisé Panorama, huit jours plus tôt.
Une carrière à 24 images secondes
Il est loin le temps où l’on enfermait trop facilement Vincent Delerm dans une caricature de chanteur littéraire à voix linéaire. Depuis son premier album homonyme, l’interprète de Tes parents a déployé de nombreux talents : en lui cohabitent le poète inspiré des Piqûres d’araignée, l’auteur pour enfant délicat de Léonard a une sensibilité de gauche, le narrateur génial du « disque cinématographique » Les Amants parallèles. Le septième art a toujours fait partie des références qu’il exposait avec plaisir dans ses textes.
Un panorama complet
Et alors que son poético-documentaire Je ne sais pas si c’est tout le monde (où apparaît le regretté Jean Rochefort) arrive en salles fin octobre, le garçon a eu le temps de créer un disque, Panorama, d’un format un peu particulier : dans cet album, il a confié les chansons à des artistes producteurs. Yael Naim, Keren Ann, Herman Dune, Peter von Poehl, les Girls in Hawaii et Rufus Wainwright (présent en duo) ont tous réalisé un titre que chante un Vincent Delerm décidément prodigue à mêler les univers en ce mois d’octobre.
