Finaliste de la première saison de « A la recherche de la nouvelle star », Thierry Amiel suit depuis 2003 son chemin, pas toujours avec succès, mais avec la foi de ce métier, car c’est tout sa vie. Après quelques années de réflexion, c’est un Thierry Amiel plus extraverti qui se présente à nouveau à nous avec un album très personnel, qui pourrait en surprendre plus d’un : Artefact.
De l’ombre à la lumière
Ce marseillais a eu très vite la musique dans la peau. A 18 mois, paraît-il, il se baladait avec son walkman sur les oreilles et aurait écrit sur les fiches de renseignements du collège que son métier serait celui de chanteur. Info ou intox, une chose est sûre, cet artiste ne laisse pas indifférent, qu’on aime ou pas ce qu’il fait. Mais la route a été longue avant d’arriver dans la lumière. Il aura participé à de nombreux concours avant de devenir finaliste de la première saison de « A la recherche de la nouvelle star ».
Après une première reprise des « Mots bleus » de Christophe qui le hisse dans les charts en 2003, Thierry Amiel sortira 3 albums (Paradoxes, Thierry Amiel, Où vont les histoires) et participera, en 2012 à la comédie musicale « Adam et Eve » dans le rôle d’Adam. Certes, le succès n’a pas toujours été au rendez-vous, le troisième album ne devenant pas disque d’or comme les deux premiers, et la tournée d’Adam et Eve ayant dû être écourtée pour raisons économiques. Cependant le marseillais résiste, sûr que ce métier est fait pour lui, peu importe les embuscades, les changements de trajectoires.
Artefact, le nouveau Thierry Amiel
Après quelques années de réflexion, Thierry Amiel revient avec un nouvel album qui n’a jamais été aussi personnel : Artefact. Le jeune homme a grandi, mûri et s’est impliqué plus que d’accoutumée dans ce projet artistique, entouré par une flopée de réalisateurs de renom : les Skydancers, Manu Larrouy, Jan Pham Hui Tri, Mathieu Daquin, des gens qui ont travaillé avec, excusez du peu, Timbaland, Amir, Vianney, Frero Delavega, Jenifer, Brigitte, Calogero, Florent Pagny ou Pascal Obispo…
Le premier single, au son électro-pop et à la sensualité faisant monter la température des corps, annonce un Thierry Amiel nouveau, plus en confiance, plus extraverti. Moins convenu que d’habitude, ce premier single a la force de créer son intérêt. Il y a dans cet album un Thierry Amiel qui ne se cache plus derrière des textes imagés. C’est un Thierry libéré, délivré, comme la Reine des Neiges, qui se dévoile aussi dans Artefact. Ce son électro-pop nous invite à s’immerger dans ses bribes de vie qu’il nous raconte.
Dans une entrevue, Thierry Amiel disait « après la comédie musicale, j’ai pris un an de réflexion car je ne voulais pas faire bêtement un quatrième album ; je voulais qu’il ait du sens. J’avais envie de raconter des choses vraies et d’être dans le réel. Musicalement, je voulais qu’il y ait une évolution également. Je voulais être sûr de faire un bon quatrième album … J’ai voulu m’investir sur tous les aspects, j’ai travaillé sur les visuels avec mes frères, j’ai écrit quasiment tous les textes. »
Je crois que cet album va permettre de redécouvrir (sauf pour les fans convertis depuis toujours) un artiste plus atypique qu’il n’y paraît et différent de l’image qu’il a laissé, il y a quelques années. Allez, vous avez bien quelques minutes pour aller mettre vos oreilles sur cet album, non ?
