Retour du commandant Martin Servaz, héros dépressif des romans de Bernard Minier. Mais cette fois, changement de décor : exit la ville rose et les montagnes pyrénéennes, tout commence en Norvège. Dans cette nouvelle enquête qui promet d’être aussi angoissante que passionnante, le flic toulousain sera aux prises avec un vieil ennemi.
Du thriller au polar scandinave
Dans son précédent roman, Bernard Minier donnait du repos à son héros le commandant Martin Servaz, qui en avait bien besoin, et s’aventurait avec succès sur les terres du thriller à l’américaine, avec le bien nommé, Une putain d’histoire. L’auteur qui ne cache pas son admiration pour le polar scandinave a-t-il voulu cette fois faire un clin d’œil à Hennig Mankell, Maj Sjöwall & Per Wahlöö ou Stieg Larsson, ses auteurs favoris ? Nuit débute en Norvège sur une plate-forme pétrolière off-shore et Servaz mènera son enquête avec Kirsten Nigaard, une inspectrice norvégienne.
Le retour de Julien Hirtmann
Mais que diable allait-on faire sur cette plate-forme ? Une technicienne vient d’y être trouvée assassinée. Mais ce qu’on a aussi trouvé, c’est la trace de Julien Hirtmann, serial killer de son état, ancien procureur, ancien ami de Servaz, que le policier traque depuis sa première enquête (Glacé). Hirtmann a disparu, mais d’après les photos de Servaz découvertes dans sa cabine, le gibier n’est pas forcément celui qu’on croit… Qui chasse qui ?
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Parution le 23 février 2017- 528 pages