LE CERCLE LITTÉRAIRE – Le livre de chevet de Danielle C. : « La première fois que j’ai lu ce roman, j’avais 17 ans et cette simple phrase suffisait à me donner des frissons. Par tout ce qu’elle impliquait, mais également par tout ce qu’elle suggérait, à savoir l’existence d’une personne, d’une entité qui avait tout pouvoir sur l’humanité… »
1984
Le livre de chevet de Danielle C. (Évry)
La première fois que j’ai lu ce roman, j’avais 17 ans et cette simple phrase suffisait à me donner des frissons. Par tout ce qu’elle impliquait (surveillance, vie privée inexistante…) mais également par tout ce qu’elle suggérait, à savoir l’existence d’une personne, d’une entité qui avait tout pouvoir sur l’humanité, allant jusqu’à aliéner la personne humaine, les pensées les plus secrètes de la population ne pouvant lui échapper.
Fiction ou réalité ?
30 ans plus tard, les « télécrans » de 1984 on été remplacés par les ordinateurs, les smartphones ; Internet est partout, disparaître est quasi impossible, les réseaux sociaux, les cartes bleues et autres gadgets de la vie moderne vous suivant à la trace. Alors, bien sûr, le monde totalitaire de 1984 n’a pas encore envahi notre pays, heureusement, mais force est de constater qu’il le grignote, patiemment, insidueusement, l’air de rien.
Savoir anticiper…
1984, écrit après la deuxième guerre mondiale, représente un futur glaçant qui doit faire réfléchir. Il existe dans notre monde actuel certains pays dont les habitants ne jouissent pas des libertés élémentaires. Nous sommes en 2016 ; attention que ce roman d’anticipation ne s’invite pas brusquement dans nos vies d’hommes libres.
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Paru en novembre 1972 – 438 pages
Traduit de l’anglais (Royaume Unis) par Amélie Audiberti