Quand on m’a confié le petit livre « Les meilleures blagues cochonnes » pour une critique, je m’attendais au pire. Et je dois le dire, je n’ai pas été déçu. Amis de la finesse et de l’élégance, passez votre chemin, ici on est dans la gauloiserie et la blague sale. Mais surtout, on rit !
=Le sexe qui rit, une collection bien nommée
La maison d’édition La Musardine est spécialisée dans la littérature érotique et la pornographie. Mais elle propose aussi une collection qui porte bien son nom, Le sexe qui rit. On y trouve des chefs-d’œuvre de la littérature comme l’inénarrable Qui a la plus grosse ? ou encore l’inoubliable Monsieur et madame ont un fils… spécial sexe. Et comment passer sous silence l’indispensable Guide de survie du porn addict dont je ne doute pas qu’il sera bientôt au programme de littérature du second cycle !
Des blagues vraiment potaches
Je croyais avoir touché le fond avec ces livres aussi bêtes que drôles, mais Les meilleures blagues cochonnes m’ont prouvé que je me trompais. Il s’agit d’un petit recueil de blagues potaches présentées en vrac. Certaines sont archi éculées, comme la fameuse « Pourquoi les hommes demandent-ils leur main aux femmes ? Parce qu’il en ont assez d’utiliser de la leur ». D’autres sont des citations assez connues mais toujours efficaces, comme celle-ci de Jean-Loup Chiflet : « Une partouze c’est l’amour avec un grand tas ».
Je reconnais avoir davantage ri, et j’assume, aux blagues les plus sexistes et les plus vulgaires. « Pourquoi les lesbiennes sont-elles constipées ? Parce qu’elle n’ont pas d’hommes pour les faire chier » m’a beaucoup amusé par exemple. Tout comme « Quelle est la différence entre un Tampax et le téléphone rose ? Avec le Tampax on sait qui est au bout du fil. »
Comme tous les livres du genre, Les meilleurs blagues cochonnes se lit vite et s’oublie tout aussi vite. Mais entre les deux, on a passé un bon moment. Allez, une mignonne pour finir : « Les seins d’une femme sont la preuve qu’un homme peut se concentrer sur deux choses à la fois». Joli, non ?