Critique

Cats : La comédie musicale qui fait ronronner le Théâtre Mogador

20 octobre 2015
Par Lorenzo
Cats : La comédie musicale qui fait ronronner le Théâtre Mogador
©dr

Ils bondissent toutes griffes dehors sur les planches : 22 chats de gouttière qui miaulent en français. La célèbre comédie musicale Cats se joue en français au théâtre Mogador, à Paris, depuis le jeudi 1er octobre.


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Créé à Londres en 1981 par Andrew Lloyd Webber d’après le recueil de poèmes de T.S. Eliot (Old Possum’s Book of Practical Cats), Cats fait partie des comédies musicales qu’il faut avoir vues au moins une fois dans sa vie. Traduit en 15 langues, le musical récompensé par 7 Tony Awards (l’équivalent américain des Molières) a été joué devant 73 millions de spectateurs dans 300 villes à travers le monde.

Le spectacle raconte l’histoire des chats Jellicle qui se réunissent une fois par an dans une immense décharge municipale. À l’issue de ce grand bal musical, leur chef, le vieux Deuteronome, désignera le félin qui aura la chance d’aller au paradis pour renaître de ses cendres.

Pour accueillir la pièce, le Théâtre Mogador s’est transformé en une immense déchetterie stylisée dans laquelle les ordures envahissent les balcons et le devant de la scène, donnant au public l’impression de faire intégralement partie du spectacle. Grimés en chats, les danseurs n’hésitent pas à déambuler dans les allées du théâtre pour se faufiler entre les jambes des spectateurs à la fois surpris et amusés.

Si le créateur du show Andrew Lloyd Webber a apporté quelques modifications (dont une nouvelle séquence d’opérette à l’italienne et un numéro de rap), l’esprit de la pièce est bien là et on ronronne de plaisir face à cette troupe de 22 chats qui bondissent sur scène. Avec un bémol de taille : outre le manque de clarté dans la narration (l’histoire de Cats reste obscure pour ceux qui n’ont pas lu au préalable le résumé de l’histoire), ma grande déception vient de la traduction du spectacle qui aurait gagné à rester dans sa langue originale. Rien que le fait d’écouter « Memories » dans la langue de Molière nous écorche les oreilles et gâche une bonne partie de notre plaisir. Dommage

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Article rédigé par
Lorenzo
Lorenzo
passionné de Théâtre
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