Critique

Nelson, pour tous les lapins et les amateurs de fou–rire !

17 février 2015
Par Dominique
Nelson, pour tous les lapins et les amateurs de fou–rire !
©dr

La Ladesou est définitivement une grande, très grande comique, dès la moindre de ses apparitions sur scène : éclats de rire garantis…

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Si vous n’aimez pas Chantal Ladesou et le comique burlesque passez votre chemin.

Sinon, allez la voir absolument !

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Il faut dire que ce texte et son personnage ont été tout spécialement écrits pour elle, lui permettant d’en rajouter, d’en faire des tonnes pour le plus grand régal des spectateurs qui en redemandent, la salle croule sous des vagues de rires.

Pourtant, si cette pièce a été clairement montée sur son nom, qui resplendit en lettres de néons rouge sur la façade du théâtre, il n’en reste pas moins, qu’elle laisse la part belle à quelques autres bons rôles et très belles prestations drôlissimes de Armelle, notamment, en hystérique végétalienne atteinte de la maladie de Tourette à la moindre bouchée de pâtes, ou Eric Laugérias, irrésistible dans le rôle de son mari libidineux, carnivore honteux. 

Le prétexte : une famille bourgeoise menée par la mère avocate appâtée par le gain plus que par la cause à défendre, amatrice de fourrure et de bonne chère doit faire bonne figure, à la demande de leur fille, au cours d’un diner, avec une famille de végétaliens convaincus, écolos versés dans l’humanitaire, la défense des animaux, diner, dont le concept n’est pas sans rappeler, celui, fameux de La Cage Aux Folles.

C’est mené tambour battant à un rythme effréné par une Chantal Ladesou époustouflante de drôlerie à l’égal d’un De Funès en jupons ou de la géniale et regrettée Jacqueline Maillan.

Elle est très bien secondée par des partenaires à la hauteur de son phrasé unique, sa vivacité d’élocution, son humour à froid, ce ton qui lui sont propres, ça part dans tous les sens dans des délires verbaux et des situations du plus grand rocambolesque dont certaines devraient rester dans les annales théâtrales, le public a à peine le temps de respirer entre deux éclats de rire.

Laissez–vous, vous aussi, gagner par la folie lapinesque du petit animal nain qui donne le nom à cette pièce et par ces deux familles ubuesques ! 

Nelson, en tournée dans toute la France jusqu’à la fin de l’année.

Article rédigé par
Dominique
Dominique
passionné de Théâtre
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