Malgré des critiques globalement incendiaires, le sixième volet de la franchise initiée par Steven Spielberg en 1993 a récolté pas moins de 143 millions de dollars aux États-Unis et déjà près de 400 millions dans le monde, signe de la santé retrouvée des blockbusters hollywoodiens à l’approche de l’été.
Tandis que Top Gun : Maverick continue de battre son plein, un nouveau mastodonte – réactivant lui aussi (tant bien que mal) les figures d’un mythique blockbuster hollywoodien – a fait son entrée au box-office américain ce week-end une semaine après son lancement à l’international. Jurassic World : Le Monde d’après, réalisé par Colin Trevorrow et produit une nouvelle fois de plus par le Steven Spielberg, a récolté 143 millions de dollars aux États-Unis, soit le deuxième meilleur démarrage de l’année, et porte son total au box-office mondial à 389 millions de dollars.
C’est légèrement mieux que le précédent volet de la saga (Fallen Kingdom) ; en revanche, c’est encore bien loin du record enregistré en 2015 par le premier Jurassic World, là aussi réalisé par Colin Trevorrow, qui avait rapporté pas moins de 208 millions de dollars lors de son premier week-end d’exploitation et qui avait fini par se classer parmi les plus gros succès cinématographiques de tous les temps (1,6 milliard de dollars récoltés dans le monde).
La saison des blockbusters est lancée
Outre-Atlantique, le troisième volet de la saga Jurassic World détrône ainsi Top Gun : Maverick, qui glane tout de même 50 millions de dollars pour son troisième d’exploitation (une chute des recettes de seulement 29%), portant son total à 393 millions de dollars aux États-Unis et à près de 750 millions de dollars dans le monde. À ce rythme, la suite du film de Tony Scott sorti en 1986 peut espérer franchir la barre du milliard de dollars dans les semaines à venir.
Cette « cohabitation » au box-office de deux blockbusters rassure les analystes de l’industrie, selon Variety, qui y voient un signe prometteur pour la fréquentation des salles pendant la période estivale – et pas seulement pour les grosses locomotives, en témoigne le succès inattendu d’un film indépendant tel qu’Everything Everywhere All At Once (A24), qui a récolté 63 millions de dollars au box-office américain au terme de sa onzième semaine d’exploitation (sortie prévue en France le 31 août prochain).
En France, le dernier volet de la franchise Jurassic World a enregistré un peu plus 338 000 entrées (dans 749 salles) lors de son premier jour d’exploitation, soit le meilleur démarrage de l’année devant Doctor Strange in the Multiverse of Madness. Il est néanmoins peu probable que celui-ci atteigne le score final de Jurassic World, qui avait fini sa course à cinq millions d’entrées, et encore moins celui du premier film réalisé par Spielberg (plus de six millions d’entrées).
