[Rentrée littéraire] Dans un récit honnête et drôle, la comédienne se raconte à travers ses amours, ses réussites et ses échecs professionnels.
Rosa Bursztein est comédienne – on l’a notamment vue au théâtre dans Les Liaisons dangereuses, mis en scène par John Malkovitch – artiste de stand-up et animatrice du podcast Les Mecs que je veux ken. Elle participe aussi au podcast Hot line de Spotify. Son spectacle de stand-up, Rosa, qu’elle joue jusqu’au 23 mars prochain à La Nouvelle Scène (Paris) avant de partir en tournée, est un succès.
« “Ken” c’est le verlan de niquer. Ça veut dire “baiser”, “posséder” et aussi “battre, mettre K.-O.” : je vais tous les niquer. »
Rosa BurszteinLes Mecs que je veux ken
Les Mecs que je veux ken contient des extraits de ce spectacle, mais ne s’y limite pas – loin de là. La comédienne retrace en effet sa jeunesse, ses premiers pas dans la comédie, ses échecs ; puis ses réussites. Avec honnêteté et humour, elle raconte son premier amour, puis les amants qu’elle a connus, sans oublier de décrire le poids que pèsent les stéréotypes genrés dans les relations amoureuses. Mais elle sait aussi être plus grave, quand elle évoque la maladie, la dépression, la séparation de ses parents ou sa relation un peu difficile à son père.
Rosa Bursztein ouvre aussi les portes des coulisses de son métier, de la difficulté de s’y imposer à la misogynie qui habite encore les milieux du théâtre et du stand-up. Entre « absolu désir de plaire » et « fureur de déplaire », la comédienne raconte et analyse ainsi son parcours à la lumière de son engagement féministe. Drôle et revigorant.
« J’essaie de vivre en paix avec la petite fille qui rêvait de ressembler à Kate Winslet, je lui montre de nouveaux portraits. Malgré les déceptions et le chagrin, mon désir est toujours très fort. Il y a encore tant de mecs que je veux ken. »
Rosa BurszteinLes Mecs que je veux ken
Rosa Bursztein jouera son spectacle à Bordeaux, Paris, Lille, Toulouse et Nantes.