Le long-métrage sud-coréen s’est hissé en Top des films les plus vus sur Netflix depuis sa sortie le 19 décembre 2025.
Un nouveau film catastrophe cartonne sur Netflix. Dans Submersion, l’humanité arrive à son terme alors que la planète connaît une crise climatique sans précédent et que des astéroïdes s’écrasent sur l’Antarctique, faisant fondre la glace et monter les eaux. Des vagues gigantesques engloutissent les villes et l’humanité sur Terre vit sa dernière journée.
An-na, chercheuse en intelligence artificielle, tente de sauver son fils en se réfugiant en haut d’un immeuble, mais fait la rencontre d’un homme étrange qui semble déjà être au courant des événements et de leurs conséquences. Entre l’effondrement de la planète, les scènes de tension spectaculaires autour de l’eau et de la noyade ainsi que l’aspect futuriste, Submersion est le succès surprise de cette fin d’année sur Netflix. La fin du film, en particulier, offre plusieurs interprétations. On revient sur le (ou les ?) dénouement de Submersion : attention, les lignes suivantes divulgâchent la résolution du long-métrage.
Un autre genre de science-fiction ?
Tout l’intérêt de Submersion réside, en réalité, dans sa première révélation : rien de tout cela n’est vrai, la journée vécue n’est qu’une simulation, générée par une intelligence artificielle. On comprend alors que l’humanité a fui la planète engloutie, et que les chercheurs tentent de faire évoluer l’IA vers quelque chose de plus humain, en mesure de ressentir les émotions. Le but est de transférer la conscience humaine dans des synthétiques capables de survivre sur la Terre désolée.
Ainsi, les événements entourant An-na et son fils ont pour but d’éduquer l’IA, la faisant craindre pour son enfant à chaque nouvelle simulation. Au total, An-na fait 21 000 tentatives — les numéros sur son T-shirt changent à chaque fois pendant le film — avant de réussir à sauver son fils et de développer des émotions humaines. Mélange de dystopie, de boucle temporelle et de science-fiction, rappelant à la fois Le jour d’après (2004), Terminator (1984) et Un jour sans fin (1993), Submersion traite d’un sujet d‘actualité et s’interroge sur les différences entre la conscience humaine et la conscience numérique.
La fin du film montre néanmoins que la planète n’est pas totalement dévastée, et que certaines régions ne sont pas sous l’eau. L’humanité tente ainsi d’y revenir, aidée de ces nouveaux êtres synthétiques capables d’empathie et de sentiments.
Le dénouement de Submersion pose des bases pour une éventuelle suite (qui n’a pas encore été confirmée) : à quoi ressemble la planète ? Comment les synthétiques vont-ils faire pour repeupler la Terre ? Surtout, est-ce que l’humanité s’est réellement sauvée en développant cette IA plus sensible ? Toutes ces questions méritent encore une réponse.