Le nouveau long-métrage réalisé par James Cameron sort ce 17 décembre et devient le film le plus long de la saga.
C’est (enfin) le grand jour pour retourner sur Pandora. Après trois ans d’attente, James Cameron poursuit sa saga Avatar avec un nouveau volet intense, riche en émotions et toujours aussi immersif. Une grande fresque d‘aventure et d’action qui, comme pour les précédents films, fait le pari du temps long et de la durée, ceci promettant un spectacle époustouflant pendant plusieurs heures.
Après les 2h42 d’Avatar en 2009 et les 3h12 d’Avatar : la voie de l’eau en 2022, James Cameron monte encore d’un cran. Avatar : de feu et de cendres dure en effet 3h17, faisant de ce film le plus long de la saga.
Le cinéaste a toujours défendu son envie et son amour des films longs — en 1997, Titanic durait déjà 3h14 —, estimant qu’il a besoin de place et de temps pour raconter son histoire et pour créer le monde vivant de Pandora.
Lors de la sortie du deuxième Avatar, il était revenu sur la durée du film et, gentiment moqueur, avait déclaré pour Empire Magazine : « Je veux que personne ne se plaigne de la longueur alors qu’ils arrivent à rester assis à binge-watcher la télévision pendant huit heures ». Même consigne visiblement pour cet Avatar : de feu et de cendres, désormais à voir dans les salles de cinéma françaises.
Un frein au succès ?
Si une durée de plus de 3h peut en dissuader certains, le succès mondial d’Avatar : la voie de l’eau prouve que le public est près à se déplacer et à rester assis devant un grand film quand la qualité est au rendez-vous. Une partie du public estime aussi que la durée est une raison de plus d’aller au cinéma, promettant une expérience sensorielle qui mérite le déplacement et l’immersion sur grand écran.
Une durée élevée signifie moins de séances par jours pour les salles de cinéma, ce qui n’a pas non plus empêché le second film Avatar de récolter plus de 2 milliards de dollars, devenant le troisième plus gros succès de l’histoire du cinéma. Les regards sont maintenant tournés vers Avatar : de feu et de cendres et sur les premiers chiffres du week-end avec une question majeure : le film fera-t-il mieux que le second volet ? L’adage dit qu’il ne faut jamais parier contre James Cameron.
