Les quatre concerts que Soprano donnera cette semaine à l’Accor Arena marquent une étape singulière du Freedom Tour : une version orchestrale exclusive, portée par 400 choristes, qui sublime une tournée lancée au printemps 2025.
Le passage parisien du Freedom Tour s’accompagne cette semaine d’un rendez-vous exceptionnel : un format réunissant Soprano et 400 choristes, réservé exclusivement aux concerts des 11, 12, 13 et 14 décembre à l’Accor Arena.
Cette parenthèse orchestrale vient enrichir une tournée lancée au printemps 2025. Après avoir parcouru la France, la Belgique et la Suisse, l’artiste poursuivra son itinéraire avec deux dates confirmées à Aix-en-Provence, avant de conclure son parcours de fin d’année par un concert à Reims.
Renouer avec la proximité
Le Freedom Tour s’inscrit dans la continuité du succès de son prédécesseur, Chasseur d’étoiles. Après une série de concerts joués dans des stades ces dernières années, Soprano a fait le choix d’un format plus resserré, privilégiant les Zéniths afin de retrouver une échelle plus intime. Il revendique cette volonté de jouer « à taille humaine » et assume une stratégie qui consiste à s’installer plusieurs jours dans chaque ville pour multiplier les rencontres. Les dates à l’Accor Arena poursuivent cette volonté.
Le concert repose sur l’univers de l’album Freedom, dont les messages ont évolué depuis sa sortie, en juin 2024. « Aujourd’hui, je dirai plus que le Freedom Tour, c’est être libre d’être soi, qui on veut. […] C’est plus militant qu’avant », a expliqué Soprano à France Info.
Dès les premières minutes, Soprano apparaît suspendu à la statue de la Liberté dans un décor d’opéra, donnant le ton d’un spectacle conçu comme un parcours narratif. Le public traverse plus de 20 ans de carrière, entre nouveaux titres et classiques. Chaque soir, l’artiste réunit des générations variées, une transversalité qui définit l’ADN même du chanteur franco-comorien.
Un concert orchestral
Paris accueillera donc une version orchestrale de ce spectacle, accompagnée de centaines de choristes. Cette relecture symphonique ne modifie pas l’esprit mais en propose une nouvelle interprétation, capable de donner une autre couleur à son répertoire pop-rap. Il s’agit d’une étape artistique notable, un moyen de célébrer son œuvre sous un angle plus solennel. L’artiste reconnaît pourtant sa simplicité. « Je ne fais rien de spécial, je suis vraiment le mec qui fait son boulot », déclare-t-il au micro de France Inter. Des places sont encore disponibles sur la billetterie de la Fnac.