Pensé comme un nouveau départ pour la franchise, Octopath Traveler 0 revisite les fondations d’Orsterra en mêlant exploration, stratégie et reconstruction dans une esthétique fidèle à la saga d’origine.
Huit ans après la sortie du premier opus, la série Octopath Traveler s’apprête à accueillir un nouvel épisode. Octopath Traveler 0 se présente comme une préquelle pensée pour revenir aux origines du monde d’Orsterra.
Développé par Square Enix et DokiDoki Groove Works, le jeu reprend le style HD-2D devenu emblématique : pixel art, éclairages et décors en profondeur. Il paraîtra le 4 décembre sur Nintendo Switch et Switch 2, PS4, PS5, Xbox Series X et PC.
Un récit de reconstruction
Cette fois, le joueur incarne un héros personnalisable, une première dans la saga. Son village natal, Wishvale, est ravagé lors de la cérémonie de la Révérence : la quête mêle vengeance, restauration et exploration d’un territoire en ruine. L’univers demeure fidèle à celui des précédents opus, mais adopte ici un ton plus intime.

Octopath Traveler 0 reste avant tout un JRPG au tour par tour, guidé par le système « Break & Boost » qui récompense l’exploitation des faiblesses ennemies. Les combats gagnent toutefois en ampleur : le joueur peut constituer une équipe de huit personnages et choisir parmi plus de 30 alliés aux compétences variées.
Rebâtir son village
La grande singularité de cet épisode est le système complet de reconstruction urbaine. Le joueur façonne Wishvale bâtiment par bâtiment, attire de nouveaux habitants, invite ses compagnons à s’y installer. Cette dimension de gestion, encore rare dans un JRPG traditionnel, crée un rythme alternant combats, narration et phases de développement local, contribuant à une aventure annoncée autour de 100 heures.

La bande-son est confiée à Yasunori Nishiki, compositeur attitré de la série. Les créateurs revendiquent une approche héritée du format mobile grâce à des thèmes conçus pour accrocher en quelques secondes.
Octopath Traveler 0 nourrit de fortes attentes et pour des bonnes raisons. Il semble vouloir s’imposer comme un pont entre ambitions narratives et héritage plus fragmenté de Champions of the Continent.