La franchise revient dans un tout nouvel opus exclusif à la Switch 2. Beau, nerveux et généreux, le jeu séduit la presse spécialisée, même s’il ne parvient pas à rivaliser avec son équivalent Mario en matière d’aura et de domination du marché.
Kirby est de retour derrière le volant. Ce 20 novembre signe la renaissance motorisée de la petite boule rose avec Kirby Air Riders, développé par Bandai Namco Studios sous la supervision directe du créateur de la franchise Masahiro Sakurai, en exclusivité sur Nintendo Switch 2. Héritier du culte Kirby Air Ride (2003), le jeu se présente comme un cocktail de course, d’arcade et de party-game qui convainc l’ensemble de la presse spécialisée.
Un candidat crédible face à Mario Kart ?
Dès les premières prises en main, les médias saluent un jeu surprenant par sa générosité. « Kirby Air Riders, c’est un peu comme un sorbet à la fraise : sucré, rafraîchissant, mais pas indispensable », résume Gameblog (8 sur 10). « Le titre a été conçu pour être complet, unique, garanti DLC free et se suffisant à lui-même », complète Puissance Nintendo (18 sur 20). Une ambition assumée, donc, qui contraste avec le nouveau Mario Kart World et son modèle à contenu évolutif.
Les critiques s’accordent sur la très bonne jouabilité. « Un gameplay simple, quasiment universel, mais qui dévoile ses vraies dents dès qu’on veut aller plus loin », avance Gameblog. Un système « simpliste en apparence, mais extraordinairement technique dès que l’on cherche l’optimisation », précise Numerama (9 sur 10). Chaque machine modifie radicalement la conduite.
Une proposition visuelle et sonore
Les tests convergent également sur la réalisation. Le titre rend « honneur à la Nintendo Switch 2, note Gameblog, avec sa fluidité à toute épreuve et ses jolis graphismes ». Il reste « fluide en toutes circonstances », ajoute Numerama. Seul bémol mentionné par Jeux Video (14 sur 20) : « Les multiples animations […] viennent vraiment perturber la lisibilité globale », surtout dans les modes les plus frénétiques.
Le mode City Trial est unanimement désigné comme le cœur de l’expérience. C’est un « joyeux chaos imprévisible […] un véritable défouloir » (Gameblog), « un mode addictif auquel on risque de s’amuser largement en ligne » (Numerama). En revanche, le solo divise. Jeux Video note que « la campagne est très courte » et manque de variété pour rivaliser avec un Grand Prix structuré à la Mario Kart.
Alors, un concurrent de Mario Kart ?
Les critiques refusent la comparaison frontale. Numerama tranche : « Kirby Air Riders n’est pas un Mario Kart killer […] et a peu de chances de vivre un succès d’estime à la hauteur de ses qualités. » Jeux Video le décrit plutôt comme « un complément malin : un mélange de party-game, d’arcade et de course pensé pour le canapé lors de soirée à plusieurs ». En bref, un jeu de fête compétitif, fondé sur la jubilation instantanée.
