On ne l’attendait plus et pourtant ce 12 novembre 2025 Insaisissables 3 débarque sur les écrans de cinéma français. Mais que pense la presse de ce troisième volet dédié aux fameux Cavaliers ?
Les Cavaliers sont de retour sur grand écran. Neuf ans après le second volet, le groupe de magiciens a imaginé un nouveau braquage. Accompagnés de nouvelles recrues, bien décidées à marcher sur leurs traces, nos héros vont repousser les limites de l’illusion afin de dérober l’un des joyaux les plus précieux du monde des mains d’une redoutable organisation criminelle.
Réalisé par Ruben Fleischer (Bienvenue à Zombieland, Venom, Uncharted…), ce troisième volet voit revenir le quatuor de têtes original : Jesse Eisenberg, Woody Harrelson, Isla Fisher ainsi que Dave Franco. Face à eux, Rosamund Pike incarne l’antagoniste tandis que Justice Smith, Ariana Greenblatt ainsi que Dominic Sessa prêtent leurs traits à la nouvelle garde de l’illusion et de la magie.
Franc divertissement ou véritable illusion ?
Pour autant, ce revival était-il nécessaire ? Là où les premiers longs-métrages, sortis respectivement en 2013 et 2016 apparaissaient comme de véritables surprises, ce troisième opus semble aussi convaincre malgré certaines facilités scénaristiques.
Sur ÉcranLarge, les critiques américaines évoquent un film à popcorn, avant tout divertissant. Ainsi The Direct évoque « un tas de séquences amusantes, et quelques rebondissements satisfaisants » tandis que CinemaBlend compare ce troisième long-métrage à « un braquage magique qui exploite la nostalgie des films Insaisissables de manière intelligente tout en ayant des tonnes de nouveaux tours dans sa manche ».
D’autres journaux vantent les mérites du casting. Pour Popternative, Insaisissables 3 est avant tout une « histoire où la nouvelle génération affronte l’ancienne avec une touche spéciale qui brille grâce à l’alchimie amusante entre les acteurs ». Même avis pour SlashFilm pour qui « les acteurs, anciens comme nouveaux, sont un délice [alors que] le réalisateur Ruben Fleischer fait preuve d’une ingéniosité inouïe ».
La presse française, et notamment Première, sont, de leur côté, plus tempérés. Le média spécialisé décrit ainsi un film qui « manque d’âme » dans lequel le réalisateur « déroule un scénario qui s’emmêle dans ses ficelles et ses retournements, trop préoccupé par le tempo pour construire un vrai mystère. »

Ceci étant dit, Première note toutefois l’envie du long-métrage de parler de son temps à l’heure où Hollywood se digitalise de plus en plus tout en vantant la prestation de Rosamund Pike, diamantaire diabolique qui « s’amuse, s’étire, distille une cruauté élégante, comme si elle venait d’un film plus malin que celui qu’elle habite ».
Casting convaincant et divertissement — malgré un certain essoufflement de sa formule — sont donc au programme de ce nouveau tour imaginé par Ruben Fleischer. Reste à savoir si ce troisième volet récoltera autant de succès que les deux précédents films. Pour rappel, le premier opus avait récolté 351 millions pour un budget de 75 millions, à l’époque. Le deuxième n’était pas très loin derrière avec 334 millions de recettes au box-office mondial.