Ce 8 octobre, France 2 diffuse l’adaptation du best-seller de l’autrice française. Portée par Caroline Anglade et réalisée par Baya Kasmi, cette mini-série divise la critique, saluée pour sa sensibilité, mais jugée trop sage par certains.
Première adaptation d’un roman de Virginie Grimaldi, Le parfum du bonheur s’invite sur France 2 avec l’ambition de transposer à l’écran l’émotion douce-amère de l’autrice la plus lue de l’Hexagone. Portée par Caroline Anglade et réalisée par Baya Kasmi, la mini-série, diffusée ce 8 octobre, livre un récit entre mélancolie et chronique familiale.
Quelle est l’histoire du Parfum du bonheur ?
Pauline, 38 ans, ne se résout pas à la séparation avec Ben, après dix ans de relation. Entre lettres, souvenirs et tentatives maladroites pour raviver la flamme, elle replonge dans son passé, épaulée – ou freinée – par sa famille bienveillante, mais dysfonctionnelle : Michèle Bernier et Michel Boujenah en parents drôles et tendres, Félix Moati en frère, Alex Vizorek en psy désarmé. Quatre épisodes pour dire la difficulté de renaître, entre humour et blessures.
Si la plupart des médias saluent la sincérité de l’adaptation, les avis divergent sur sa force dramatique et son rythme. Séduit, France Info parle d’une « série douce [qui] plonge peu à peu les spectateurs dans les réalités d’une rupture », louant sa « jolie fresque familiale et féminine » et la « justesse des émotions ».
Pour VL Média, il s’agit d’un véritable « coup de cœur ». La rédaction évoque « un petit bijou d’émotion pure […] un This Is Us à la française, bouleversant de simplicité ». Le média salue la prestation de Caroline Anglade, « au sommet de sa forme », et la profondeur donnée aux personnages secondaires.
Que reproche-t-on à la série ?
D’autres se montrent plus prudents. Le Parisien parle d’un drame « émouvant, mais un peu lent », regrettant que « les blessures tardent à ressurgir ». Le journal salue néanmoins la « patte de l’autrice », entre « émotion et humour de la première à la dernière image ».
Du côté de Télérama, cette adaptation est jugée « décevante ». Selon le magazine, Baya Kasmi aborde le récit « avec un excès de précaution », ce qui « empêche sa singularité de réalisatrice de s’exprimer ». « Les deux femmes s’annulent presque à l’écran » et le format de prime time « rabote l’ingéniosité d’un récit surprenant ».
Un casting salué pour sa justesse
L’interprétation semble en revanche faire l’unanimité. Pour Screen+, Anglade « incarne avec émotion une femme en perte de repères », un avis partagé par Le Parisien, tandis que Michèle Bernier et Michel Boujenah « apportent une touche d’humour tendre et de profondeur à cette chronique familiale ». VL Média souligne que la série « redonne vie à des personnages que l’on n’avait pas vus aussi proches de nous depuis longtemps ».
