Attendu pour le 22 octobre, le second film de la saga imaginée par Alexandre Astier fait déjà couler l’encre. À l’occasion d’une projection presse, plusieurs médias ont découvert la première demi-heure. Voici ce qu’il faut retenir de ces premiers retours.
Quatre ans après le succès du premier film, Kaamelott : deuxième volet, partie 1 s’apprête à conquérir les grands écrans. Toujours écrit, réalisé et interprété par Alexandre Astier, ce second chapitre, prévu le 22 octobre, poursuit la fresque entamée en 2021 qui avait réuni plus de 2,5 millions de spectateurs. Pensé comme la première moitié d’un récit en deux temps, ce nouvel opus a déjà dévoilé ses 30 premières minutes à quelques médias. Un avant-goût qui semble confirmer la puissance de l’univers et la fidélité du ton.
Arthur, roi malgré lui
Le premier volet s’est achevé sur la victoire d’Arthur Pendragon contre Lancelot, après dix années d’exil et d’esclavage. Revenu en Bretagne, l’ancien souverain reprenait le trône d’un royaume, sans conviction ni joie.
Ce deuxième volet reprend à la suite de ces événements. Quelques mois après la bataille, Arthur vit reclus chez ses beaux-parents, Dame Séli et Léodagan, en Carmélide. Selon Diverto, il « passe ses journées en pyjama, désabusé, partageant son lit avec Guenièvre retrouvée ». Le roi n’a plus goût à gouverner, tandis que ses proches s’impatientent. Les dieux s’irritent aussi de son inertie et multiplient les signes pour le pousser à reprendre les rênes.
Une cour qui s’impatiente
Face à ce souverain apathique, Séli et Léodagan décident de convoquer les chevaliers pour reconstituer une nouvelle Table ronde. Diverto évoque un « Bohort paniqué » et un Gauvain débordé, tentant d’éviter que le chantier ne tourne au désastre. L’humour absurde et les piques fusent, rappelant la verve de la série originale. D’après AlloCiné, ces premières scènes renouent avec « la forme la plus brute » de Kaamelott, où « les joutes verbales filmées en champ-contrechamp » reprennent toute leur place.
Loin du château, Karadoc refait surface dans une taverne des plus familières. Il reçoit plusieurs lettres, dont une de son fidèle compagnon Perceval, justifiant par là son absence du casting. Mais la scène prend un tournant plus mystérieux lorsqu’un druide vêtu de rouge lui remet une missive destinée au roi. Ce « mage écarlate », joué par Daniel Mesguich, est décrit par Serieously comme un personnage inquiétant, porteur d’une sombre révélation : « La magie noire s’est abattue sur Kaamelott, les oiseaux ne volent plus au-dessus des ruines. »
Entre humour et tragédie
Ce nouvel opus semble assumer un virage plus dramatique. Pour Le Journal du Geek, Alexandre Astier « enracine les traumatismes d’Arthur et ses peurs profondes », explorant un héros « passif et tourmenté ». L’univers gagne en ampleur, porté par une mise en scène plus cinématographique, entre forêts embrumées, ruines hantées et châteaux délabrés.
Ces 30 premières minutes, saluées par une presse unanime, confirment la montée en puissance du projet. Diverto prévient que « l’attente pour voir la suite va paraître longue, très longue » – la seconde partie ayant été annoncée pour novembre 2026 -, tandis que AlloCiné salue « une déclaration d’amour aux fans de la série ».
