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The Lost Bus : 3 bonnes raisons de voir le film catastrophe avec Matthew McConaughey

02 octobre 2025
Par Robin Negre
“The Lost Bus, au cœur des flammes”.
“The Lost Bus, au cœur des flammes”. ©Apple TV+

Le film réalisé par Paul Greengrass et disponible sur Apple TV+ le 3 octobre revient sur le terrible incendie de Camp Fire, en Californie, qui a eu lieu en 2018.

1 Le retour de Matthew McConaughey

Après son incroyable domination sur les écrans au début des années 2010 – La défense Lincoln, Mud – Sur les rives du Mississippi, Killer Joe, True Detective, Interstellar, Dallas Buyers Club… –, Matthew McConaughey s’est fait plus discret dans les années 2020 au point de se faire quelque peu oublier. Avec The Lost Bus, au cœur des flammes, il retrouve un premier rôle dans un long-métrage ambitieux, et travaille pour la première fois avec le réalisateur Paul Grengrass. Charismatique, il porte ce nouveau film tout en laissant vivre l’histoire vraie dont il s’inspire.

The Lost Bus suit en effet le sauvetage périlleux entrepris par un chauffeur de bus, Kevin McKay, pendant les incendies de Californie de 2018. Chargé d’évacuer une vingtaine d’élèves, il se trouve pris dans les flammes et tente de trouver un moyen de sauver les enfants et leur institutrice. L’acteur incarne avec force ce père de famille désabusé dans la vie, mais investi dans cette mission. Contenant de l’émotion et de la sensibilité jusqu’au bout, The Lost Bus rappelle à quel point Matthew McConaughey a manqué aux écrans !

La bande-annonce de The Lost Bus, au cœur des flammes.

2 La réalisation nerveuse de Paul Greengrass

Paul Greengrass (Vol 93, La Mort dans la peau, Green Zone, Capitaine Phillips) est un cinéaste spécialisé dans la caméra à l’épaule. Aimant filmer ses personnages et son action de très près, il n’hésite jamais à accentuer l’importance de la scène par une réalisation nerveuse et saccadée. Un procédé qui fascine certains spectateurs et qui en exaspère d’autres ! Sur The Lost Bus, il trouve un sujet à la hauteur de son style. L’apparition imprévisible de l’incendie lui permet de conserver cet aspect immédiat et soudain qu’il donne à sa mise en scène.

Caméra à l’épaule et montage saccadé, il rythme son film en utilisant également quelques images d’archives du vrai feu de 2018, créant une atmosphère anxiogène et une sensation de chaleur étouffante. Sa réalisation est à la hauteur de la gravité de l’histoire racontée. Donnant l’impression d’être véritablement plongé dans le brasier, il garde cette approche quasi documentariste de la narration et des images.

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3 L’histoire vraie derrière le film

En 2018, l’incendie de Camp Fire devient le feu le plus mortel et dévastateur pour la Californie, avec des milliers de logements détruits et près d’une centaine de morts. Causé par un mauvais entretien de l’installation électrique, le feu de 2018 se déclare autour de la municipalité de Paradise en novembre 2018 et prend de surprise les autorités et les pompiers.

The Lost Bus, tout en suivant le parcours de Kevin McKay, pointe également la gestion de l’incendie et montre l’impuissance collective face à un drame de cette ampleur. Alors même que la Californie a également fait l’objet de feux ravageurs en janvier 2025, le film de Paul Greengrass semble plus actuel que jamais et met en évidence la fragilité du système américaine en la matière, face à des conditions climatiques de plus en plus violentes et dangereuses.

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