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Montmartre : la fresque en costumes de TF1 tient-elle ses promesses ?

29 septembre 2025
Par Sarah Dupont
“Montmartre”, dès le 29 septembre 2025 sur TF1.
“Montmartre”, dès le 29 septembre 2025 sur TF1. ©TF1

Sous les lumières de la Belle Époque, la première chaîne dévoile une saga romanesque portée par Alice Dufour. Diffusée le 29 septembre, Montmartre entraine le spectateur dans les cabarets de la Butte et les secrets d’une fratrie brisée.

Qui dit Paris, dit le tumulte des cabarets, les froufrous du cancan et les lumières de la Butte. C’est dans ce décor que TF1 installe Montmartre, sa nouvelle mini-série en huit épisodes diffusée à partir du 29 septembre. Écrite par les auteurs de Je te promets, Brigitte Bémol et Julien Simonet, cette dernière prolonge la tradition des fresques patrimoniales de la chaîne, du Bazar de la charité aux Combattantes. Alice Dufour, entourée de Victor Meutelet, Claire Romain, Mathilde Seigner et Hugo Becker, prête ses traits à Céleste, une héroïne prête à tout pour retrouver sa fratrie.

Quelle est l’intrigue de la série Montmartre ?

L’intrigue se situe dans le Paris de 1899, au cœur de Montmartre. Céleste, danseuse de cancan, accepte de se dénuder à l’Éléphant Rose pour financer la recherche de son frère et de sa sœur, disparus depuis l’assassinat de leur père.

Alice Dufour dans Montmartre.©TF1/Banijay/Authentic Prod/Julien Panié

Arsène, héritier d’une usine automobile, refuse le carcan imposé par son milieu. Rose, blanchisseuse, voit sa vie basculer lorsqu’elle est livrée à une maison close. Ces trajectoires dessinent une fresque où se mêlent drame familial, polar et chronique sociale.

Quels sont les premiers retours des critiques ?

La critique s’accorde sur la splendeur de l’écrin. Les Chroniques de Cliffhanger évoquent des « décors somptueux et costumes éclatants » qui redonnent chair à la Belle Époque. Télérama insiste sur la puissance évocatrice de Montmartre, « ses escaliers en cascade, ses cabarets, ses danseuses nues », convoqués avec efficacité.

Sylvie Debrun et Victor Meutelet dans Montmartre.©TF1/Banijay/Authentic Prod/Julien Panié

Ouest-France rappelle quant à lui le travail minutieux mené pour éviter l’anachronisme, jusqu’à la consultation de centaines de documents d’époque. La fidélité historique s’autorise en revanche quelques libertés, comme l’introduction précoce de l’électricité.

Des thèmes universels

Au-delà du pittoresque, la série ambitionne de traiter de questions de société. France Inter note que « cette vie de cabaret est en réalité le décor d’une saga familiale doublée d’un polar », où se dessinent les rapports de domination entre hommes et femmes. Télé-Loisirs souligne la portée sociale d’un récit qui aborde l’émancipation féminine à travers Céleste, mais aussi l’homosexualité d’Arsène, « cause des invertis » selon le vocabulaire de l’époque.

Axel Mandron dans Montmartre.©TF1/Banijay/Authentic Prod/Julien Panié

Sur le terrain des interprétations, les retours convergent également. Alice Dufour apparaît comme une révélation, « impressionnante de tempérament et de présence » selon Cliffhanger. Claire Romain et Victor Meutelet apportent justesse et intensité, soutenus par une distribution solide où Pablo Pauly se distingue en directeur de cabaret exubérant.

Télérama estime de son côté que la série « reprend avec efficacité tous les codes du soap familial en costumes » et se regarde « avec un certain plaisir ». France Inter pointe un récit « pas avare de rebondissements, presque trop parfois ». Pour Les Chroniques de Cliffhanger, Montmartre « réussit à emporter dans une fresque à la fois historique et universelle », preuve que TF1 sait encore transformer l’histoire en spectacle « populaire dans le meilleur sens du terme ».

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