Déjà sorti au Japon et aux États-Unis, le premier film de la trilogie s’impose au box-office international avec un lancement record.
Deux mois après avoir embrasé les salles japonaises, Demon Slayer : la forteresse infinie s’invite enfin dans les cinémas français, ce 17 septembre. À l’autre bout du globe, le film caracole déjà au sommet : 391 millions de dollars récoltés et un démarrage record aux États-Unis, confirmant l’ampleur planétaire de la saga. Le réalisateur Haruo Sotozaki orchestre ce premier chapitre d’une trilogie appelée à conclure l’adaptation du manga de Koyoharu Gotōge. Porté par le savoir-faire du studio Ufotable, le long-métrage déploie une fresque de plus de deux heures qui amorce le dernier acte : l’affrontement contre Muzan Kibutsuji.
Le récit au seuil de son dénouement
La forteresse infinie est la suite directe de l’arc de l’Entraînement des piliers, diffusé au printemps 2024. Après une phase de préparation où les Hashira, les pourfendeurs les plus puissants, ont renforcé leurs rangs, l’histoire bascule vers son ultime affrontement. Tanjirō et les meilleurs Pourfendeurs sont happés dans l’antre labyrinthique du premier démon et ennemi juré de l’humanité. Là, dans un espace infini aux architectures mouvantes, s’ouvrent les duels annoncés extraordinaires contre les Lunes supérieures, notamment le face-to-face Akaza/Tanjirō.
Le poids d’un héritage
Les premiers chiffres parlent d’eux-mêmes : le nouveau film s’inscrit dans la lignée d’un succès déjà éprouvé par son aîné. En 2020, Le train de l’infini avait franchi le cap des 500 millions de dollars dans le monde et était devenu le plus grand triomphe de l’histoire du box-office japonais. Cinq ans plus tard, le nouveau long-métrage poursuit cette lancée avec plus de 31,7 milliards de yens (environ 215 millions de dollars) engrangés au Japon.
Du côté des États-Unis – où le film est projeté depuis le 12 septembre –, ce volet a réalisé le meilleur démarrage jamais enregistré pour un film d’animation japonais, surpassant le record établi par Pokémon (1999). Reste désormais à voir si cette trajectoire se poursuivra en Europe, et notamment en France, où l’avant-première du 5 septembre au Grand Rex a déjà transformé la salle en scène de célébration collective.
