L’acteur apparaît très amaigri dans le nouveau film de Julia Ducournau, à découvrir dans les salles françaises le 20 août 2025.
Après avoir largement divisé les critiques lors du Festival de Cannes 2025, la cinéaste Julia Ducournau propose son nouveau film, Alpha, au cinéma et poursuit l’exploration thématique liée aux transformations des corps, après Grave (2016) et Titane (2021).
Dans Alpha, elle s’intéresse au quotidien d’une adolescente du nom d’Alpha, alors qu’une dangereuse épidémie sévit dans les années 1980. Lorsqu’Alpha rentre à la maison avec un tatouage sur le bras, la vie de la famille change drastiquement.
Dans ce film, Tahar Rahim incarne l’oncle d’Alpha, un homme malade et marqué physiquement. Pour incarner ce rôle exigeant, l’acteur a suivi un régime stricte dans le but de perdre près de 22 kg en quatre mois seulement, poussant son corps dans ses derniers retranchements.
Une implication nécessaire selon l’acteur – entouré par une équipe médicale –, qui s’est également rapproché d’une association médico-sociale liée aux consommateurs de drogues, afin de s’immerger dans la psychologie des personnes touchées par des addictions et de mieux comprendre les liens entre le corps et l’esprit. Le résultat se voit à l’écran : Tahar Rahim est méconnaissable.
Une préparation linguistique également ?
En plus de sa préparation physique très intense, Tahar Rahim a dû apprendre à parler kabyle, une langue berbère présente essentiellement au nord de l’Algérie, pour quelques scènes.
Un véritable challenge pour l’acteur, pour un résultat qui apporte une réelle touche d’authenticité et de crédibilité au rôle et au film.
Tahar Rahim s’implique toujours avec force dans ses différents projets. Alpha sort cette année, après Monsieur Aaznavour en 2024. L’acteur y incarnait le célèbre chanteur de variété, l’un des rôles les plus exigeants de sa carrière : il a nécessité une transformation physique complète, mais aussi l’apprentissage du chant, de la danse et du piano pour ressembler à Charles Aznavour.
