Sous un ciel électrique, AC/DC a embrasé Paris le 9 août devant 80 000 spectateurs. Porté par un Angus Young infatigable et un Brian Johnson au sommet, le groupe a enchaîné ses hymnes rock dans un show millimétré, célébré par les médias.
« Grandiose », « magistral », « au sommet de leur art » : les superlatifs se bousculent après le passage d’AC/DC au Stade de France le 9 août. Devant 80 000 spectateurs chauffés à blanc – des vétérans aux enfants initiés par leurs parents –, le groupe australien a offert plus de deux heures d’un rock brut et sans concession. Un retour en grandes pompes, salué par la presse spécialisée, qui décrit un moment musical spectaculaire, à la hauteur de la légende.
Une entrée en scène fracassante
Pour Le Point, dès l’intro vidéo – un bolide rouge fonçant vers « Paris » et le « Stade de France » – Angus Young surgit, « casquette bleue et costume rouge », et attaque If You Want Blood (You’ve Got It). RTL évoque « un vrombissement » à 20h30, suivi d’un Back in Black incandescent lancé par un Brian Johnson « meilleur qu’il y a dix ans », malgré ses 77 ans. Les riffs sont lourds, mais précis, la batterie martèle et le message est clair : pas de place à la nostalgie, AC/DC est toujours là pour « foutre le feu ».
Pour France 2, le groupe n’a « pas pris une ride », toujours « aussi dynamique », avec cette énergie qui saisit le public. Angus Young, 70 ans, enchaîne ses légendaires duck-walks sans faiblir.
Classiques et énergie brute
Le Point insiste : aucun artifice, « pas de bandes-son ni improvisation ». Les standards s’enchaînent : Thunderstruck, scandé par 80 000 voix, Hells Bells et sa cloche descendue des cintres, High Voltage, Sin City, You Shook Me All Night Long… RTL raconte un Angus « dégoulinant de sueur », ôtant sa veste, avant un Let There Be Rock de 15 minutes où il parcourt la scène, s’élève au-dessus du public et fait hurler sa Gibson SG sous une pluie de confettis.
Au Parisien, Matthieu Drouot, patron de Gérard Drouot Productions, ne cache pas son émotion : « AC/DC est le plus grand groupe du monde, et il sait faire ! » Dans la fosse, note LCI, la musique agit comme un exutoire, « allégeant le poids de la vie » et suspendant le temps, témoigne un membre du groupe français AC/DÇU qui organise des concerts de reprise. Le final sur TNT et For Those About To Rock (We Salute You), avec ses canons et feux d’artifice, referme une soirée où la légende a encore prouvé qu’elle brûle d’une flamme intacte.
