Franck Pitiot ne sera pas de retour dans le second opus de la saga médiévale d’Alexandre Astier. Attendu en salles le 22 octobre, le film marque une absence aussi inattendue qu’inexpliquée, qui suscite de nombreuses interrogations chez les fans.
Les absences peuvent-elles être aussi éloquentes que les grandes répliques ? Celle de Franck Pitiot, alias Perceval, dans Kaamelott, Deuxième volet, suscite autant l’étonnement que l’inquiétude des fans. Figure comique incontournable depuis le premier épisode de la série imaginée par Alexandre Astier, Perceval brillera pourtant par son absence dans les deux parties du film à venir, attendues en 2025 et 2026.
Une décision sans explication officielle
Ce second chapitre, scindé en deux parties, sera lancé en salles le 22 octobre prochain, suivi d’une seconde sortie prévue le 11 novembre 2026. Si la majorité du casting historique rempile – de Jean-Christophe Hembert à Anne Girouard, en passant par Audrey Fleurot et Lionnel Astier – Franck Pitiot, pourtant présent dans Kaamelott, Premier volet en 2021, a décliné l’invitation. Selon plusieurs sources concordantes, l’acteur n’a « pas souhaité participer au tournage », sans aucune justification officielle.
En l’absence de réponse, les spéculations vont bon train. Certains fans imaginent un Perceval parti seul en quête du Graal, mission à part entière qui pourrait justifier son éloignement… et préparer un retour dans un éventuel troisième film.
Alexandre Astier, de son côté, évoque une logique d’évolution naturelle : « Des histoires qui vont, qui viennent, qui disparaissent ou surgissent, comme les acteurs : ceux qui ne sont plus là, ceux qui y sont encore, ceux qui nous ont rejoints… », écrit-il dans une note d’intention publiée sur Instagram.
Un diptyque aux ambitions monumentales
Le créateur, réalisateur et interprète promet une épopée chorale foisonnante. « Il s’agit d’un nombre colossal de personnages, regroupés en équipes, qui quittent la Table Ronde pour aller prouver leur valeur aux quatre coins du monde », déclare-t-il à Allociné. Les deux volets ont été tournés d’un seul tenant, sur une période de huit mois, sans ellipse entre les deux parties. L’ensemble est pensé comme une seule unité de temps.
Si l’absence de Perceval fait figure d’exception, le reste du casting s’étoffe. Le film marque le retour très attendu de Simon Astier (Yvain), Brice Fournier (Kadoc) ou encore Carlo Brandt (Méléagant, dans la partie 1).

De nombreux nouveaux venus viennent également enrichir la distribution : Virginie Ledoyen reprend le rôle d’Anna de Tintagel, Franck Dubosc incarne Alfarn, Thomas VDB devient Goffanan et même Sting fera son retour après une apparition remarquée dans le premier film sous les traits de Horsa. « J’avoue que l’un de mes premiers plaisirs de metteur en scène est d’accueillir de nouveaux comédiens dans le monde de Kaamelot », écrit Astier.
Retour aux sources
Sorti en 2021, Kaamelott Premier volet a amorcé un tournant plus grave, porté par un Arthur déchu, rongé par la mélancolie et le doute. Une dynamique que le deuxième opus entend approfondir. « Il ne va pas bien, le gars (…) Je livre de vraies sensations, de vrais dilemmes », partage le réalisateur à BFMTV. Si l’humour ne disparaît pas, il se mêle désormais à des enjeux plus sombres, à la mesure d’une quête du Graal qui semble, pour certains, devoir commencer seul.