Disponible sur Max le 22 juillet, ce documentaire d’une heure revient sur la bataille judiciaire ultramédiatisée entre les deux stars du film It Ends With Us.
Censé marquer l’une des adaptations les plus attendues de la littérature young adult, It Ends With Us a finalement accouché de l’un des feuilletons judiciaires les plus scrutés de ces dernières années à Hollywood. Sorti en août 2024, le film, tiré du roman de Colleen Hoover, réunissait à l’écran Blake Lively et Justin Baldoni, aujourd’hui au cœur d’une bataille médiatique et judiciaire.
C’est ce récit parallèle que vient explorer le documentaire Blake Lively vs Justin Baldoni : Accusations à Hollywood, produit par Optomen et disponible le 22 juillet sur la plateforme Max. Le programme cherche à retracer la montée en tension entre les deux acteurs, depuis les premiers événements sur le plateau jusqu’aux répercussions judiciaires, en proposant une double lecture des faits.
Une plainte pour harcèlement sexuel
En décembre 2024, Blake Lively saisit le département californien des Droits civils, l’agence chargée de faire respecter les lois relatives aux droits civils notamment dans le domaines du travail. Elle accuse Justin Baldoni, acteur et réalisateur du film, de harcèlement sexuel et moral : scènes modifiées sans consentement, gestes inappropriés et une atmosphère de travail qu’elle juge toxique.
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Trois mois plus tard, Baldoni réplique avec une plainte en diffamation, extorsion et atteinte à la vie privée, réclamant 400 millions de dollars. Il vise non seulement Lively, mais aussi son mari Ryan Reynolds et leur attachée de presse.
Un documentaire pour retracer l’affaire
Réalisé par Mike Griffiths, le documentaire s’organise en deux volets. Le premier présente la version de Baldoni, qui se dit victime d’une campagne de déstabilisation destinée à lui ôter le contrôle du projet. Le second donne la parole à Lively, qui évoque une série de comportements déplacés et une réaction en chaîne déclenchée dès les premières lectures de scénario.

Le documentaire s’arrête notamment sur une scène clé : une séquence de danse entre les deux protagonistes, au cours de laquelle Baldoni aurait improvisé un baiser sans avertir sa partenaire. Les images, extraites des rushes du tournage, montrent Lively visiblement mal à l’aise. Un coordinateur d’intimité indépendant, invité à analyser les séquences, pointe des écarts flagrants aux pratiques de consentement en vigueur sur les plateaux professionnels.
Quand l’affaire devient virale
Le programme de Max s’intéresse aussi à la viralisation de l’affaire. Il intègre les analyses de la journaliste Taylor Lorenz, qui décrypte le rôle des réseaux sociaux dans la diffusion du scandale. Le créateur de contenus Markos Bitsakakis revient sur les vidéos TikTok ayant popularisé le dossier auprès du grand public. Et Kjersti Flaa, journaliste people, évoque une interview avec Lively devenue un tournant médiatique.
Le procès est attendu pour mars 2026 à New York. En parallèle des accusations initiales, d’autres figures publiques pourraient être appelées à témoigner, à l’instar de Taylor Swift, amie proche de Lively, dont certains échanges privés sont désormais cités dans le dossier. Le documentaire, sans chercher le sensationnalisme, fait la lumière sur les tensions de pouvoir, les lignes de faille du système hollywoodien et la difficulté persistante à arbitrer entre image publique et vérité judiciaire.