Le gorille de Nintendo signe son retour dans une aventure 3D taillée pour la Switch 2. Disponible depuis le 17 juillet, Bananza promet un nouveau départ pour la franchise.
Porté par une ambition clairement affichée, Donkey Kong Bananza s’impose comme la première grande exclusivité solo de la Nintendo Switch 2. Vingt-six ans après Donkey Kong 64, le gorille le plus célèbre du jeu vidéo retrouve enfin la 3D dans une nouvelle aventure. Pensé comme une vitrine technique et ludique de la console, cet opus s’émancipe de la formule Donkey Kong Country pour offrir un monde semi-ouvert, destructible et foisonnant de secrets, dans la lignée de Super Mario Odyssey.
Exploration et destruction
Au fil des strates à explorer, Donkey Kong, accompagné de Pauline, doit creuser, grimper, tout casser. « DK pulvérise un environnement quasi intégralement destructible, creusant des tranchées dans le décor avec la facilité d’une petite cuillère dans un pot de Nutella », écrit Le Monde. Chaque étape est un monde miniature, avec ses secrets et ses mini-jeux. « C’est un concentré de dopamine qui ne nous laisse pas 30 secondes », affirme Gameblog.

Bananza mise sur la générosité plutôt que sur la difficulté. « Un jeu permissif, dont le but n’est pas tant de faire preuve de son habileté à la manette que d’explorer », résume Le Monde. Une philosophie qui séduit les familles, mais peut lasser. « Le contexte a beau changer souvent, un sentiment de répétition s’installe très vite », nuance Le Devoir. L’arbre de compétences et les transformations animales apportent des variations, sans toujours bouleverser la jouabilité.
Un duo attachant
Pauline n’est plus la demoiselle en détresse : elle commente, aide et chante pour activer les métamorphoses de DK. Si Le Monde juge ces transformations « rarement très intéressantes », Jeuxvideo.com les trouve au contraire bien intégrées aux défis.

L’aspect visuel de cet opus impressionne les critiques. « On l’a rarement vu dans un jeu Nintendo », souligne Le Monde à propos de la richesse à l’écran. La direction artistique est colorée, presque trop, mais assumée. Côté son, les bruitages font mouche tandis que les musiques divisent.
Bananza ne se contente pas d’être une démonstration technique : il cherche aussi à moderniser une licence longtemps laissée de côté. « Drôle, beau, fluide, presque en toutes circonstances […] », conclut Gameblog. Si tous s’accordent sur sa générosité et son accessibilité, certains regrettent une aventure parfois trop linéaire, voire un manque de surprises. Reste un jeu dense et cohérent, qui pose les bases d’un nouveau souffle pour le célèbre DK.