Après avoir étonné les spectateurs du monde entier, les policiers les plus loufoques de Taïwan sont de retour avec une série tout aussi déjantée.
Marry My Dead Body est clairement un petit ovni télévisuel. Dès sa sortie en 2023, le film a rencontré un très large succès à Taïwan, avant de trouver un rayonnement international en rejoignant le catalogue de Netflix quelques mois plus tard. Il est parvenu à séduire aussi bien la critique que le public, et a même remporté le Prix du public au Festival des films du monde asiatique de Los Angeles en 2023, avant d’être sélectionné pour représenter Taïwan aux Oscars 2024.
Pourtant, le pitch de départ a de quoi surprendre. En effet, l’œuvre nous plonge dans un univers mystérieux et surnaturel, dans lequel un policier homophobe, Wu Ming-han, est victime d’un sortilège. S’il n’épouse pas l’esprit d’un jeune homme décédé, il subira les conséquences d’une lourde malédiction. Consciente du potentiel de ses personnages et de son histoire, l’équipe a décidé de poursuivre l’aventure avec une série spin-off en six épisodes : GG Precinct.
De nouvelles enquêtes décalées
Interrogé par Netflix en juillet dernier, le producteur Jin Pai-lunn expliquait avoir « ressenti l’alchimie qui régnait au sein du groupe de policiers excentriques » dès le tournage du film. « C’était particulièrement intéressant de voir les étincelles entre les membres de l’équipe alors qu’ils enquêtaient sans relâche sur chaque affaire, même s’ils n’étaient pas les plus compétents pour le faire », détaille-t-il.
Une énergie qui les a poussés à « élargir [cet] univers » à travers une série dont « le tournage (…) a commencé avant même la promotion du film ». Réalisée par les créateurs de renom Cheng Wei-hao (Marry My Dead Body) et Yin Chen-hao (Man in Love), cette dernière réunit plusieurs acteurs de l’œuvre originale, dont Hsu, Gingle Wang et Ma Nien-hsien, mais aussi de nouveaux comédiens comme Lulu Huang, Ng Ki-pin et Da-her Lin.
Entre Marry My Dead Body et Brooklyn Nine-Nine, GG Precinct insuffle un vent de fraîcheur au genre policier grâce à son humour décalé. On y retrouve l’équipe de flics excentriques, qui se penche cette fois-ci sur une série de meurtres inspirés par des jeux de mots chinois. On suit alors ces personnages hauts en couleur dans leurs investigations, ces derniers tentant de résoudre ces affaires qui défient toute logique – ce qui donne lieu à des situations rocambolesques. Aussi folle que son aînée, cette production pourrait être le remède anti-déprime contre le blues de la rentrée.
