Le nouveau thriller espagnol joue avec les genres en suivant le quotidien d’un négociateur professionnel.
Sorti ce 26 juillet sur la plateforme, Non Négociable, thriller réalisé par Juan Taratuto, s’est hissé en tête des films les plus vus en France et continue d’attirer son public.
Le film suit le parcours d’un négociateur professionnel de prise d’otage, contraint de concilier vie professionnelle et vie privée jusqu’à ce que les deux univers se mélangent lors d’une mission impliquant un haut gradé politique et sa femme. Si le postulat semble dramatique, Non Négociable joue en réalité avec les genres, et n’hésite pas à passer du film d’action au thriller tout en explorant la pure comédie ainsi que la comédie romantique.
Le sujet est ainsi traité avec un certain humour (plus ou moins noir ou cynique), et offre au long-métrage une singularité propre, n’étant pas forcément ce que les spectateurs peuvent en attendre à la lecture du pitch. La recette du succès ? Non Négociable est réalisé par le cinéaste argentin, Juan Taratuto, relativement peu connu en France, qui trouve avec le film et Netflix une nouvelle résonance à l’international.
Les films de prise d’otage, un genre à part entière ?
Si Non Négociable joue donc avec le genre de la comédie, de l’action et du thriller, il se base avant tout sur le postulat de la prise d’otage, qui apparait finalement comme un sous-genre à part entière au cinéma. Les films traitant d’un kidnapping — au sens large — ont leur propre code et enjeux : tension de la situation, lien entre les personnages, gestion de la crise à l’intérieur comme à l’extérieur…
Certains films de prise d’otage sont devenus cultes, à commencer par Piège de cristal (1988) avec Bruce Willis (qui joue aussi avec la comédie d’action, d’une certaine façon), ou Un après-midi de chien (1975) avec Al Pacino.
Le succès sur Netflix de Non Négociable confirme également que la plateforme arrive à fédérer un public avec des genres très variés et des nationalités différentes, allant de la romance à la science-fiction en passant par le thriller ou l’horreur.
Que les longs-métrages soient coréens, espagnols, italiens, français ou américains importent finalement peu pour le public, qui va facilement se laisser tenter par la nouveauté du moment à découvrir.