L’homme derrière l’écharpe bleue de Sherlock est de retour avec une mini-série dans laquelle il interprète le rôle le plus inquiétant de sa carrière.
Retour aux sources pour l’interprète de Docteur Strange. L’acteur britannique a brillé dans les salles obscures dans The Power of the Dog ou Imitation Game, mais c’est sur le petit écran qu’il avait fait parler de lui pour la première fois. En effet, son interprétation du plus grand détective de fiction avait fait couler (beaucoup) d’encre. Exit l’image du héros victorien à la pipe et au chapeau « deerstalker », le XXIe siècle avait trouvé son nouveau Sherlock Holmes.
Benedict Cumberbatch était même parvenu à rivaliser avec Basile Rathbone, Peter Cushing, Jeremy Brett et tous les autres grands interprètes du personnage créé par Arthur Conan Doyle. Depuis, l’acteur s’est fait rare à la télévision (à quelques exceptions près, comme Patrick Melrose ou les courts-métrages Netflix de Wes Anderson). Il s’apprête toutefois à faire son grand retour, dans le rôle le plus sombre de sa carrière.
Quand la marionnette prend vie
Eric nous plonge dans le New York des années 1980. Lorsqu’Edgar, un enfant de neuf ans, disparaît sur le chemin de l’école, son père Vincent part à sa recherche. Un marionnettiste de la Big Apple (incarné par Cumberbatch) célèbre, en raison de son émission pour enfants.
Mais peu à peu, l’artiste perd pied. Il commence à plonger dans la dépression et la culpabilité, et se raccroche à Eric, une marionnette bleue dessinée par son fils. Un comportement destructeur, qui l’éloigne progressivement de ses collègues et sa famille.
Au fur et à mesure de l’enquête, la frontière entre l’illusion et la réalité se trouble. Les six épisodes de la série sont réalisés par Lucy Forbes (This is Going to Hurt, The End of the F***ing World), et la cinéaste souhaitait à tout prix que Cumberbatch ne ressemble ni à lui-même, ni à ses rôles précédents en incarnant le protagoniste d’Eric.
Lors d’une interview donnée à Tudum, elle expliquait que c’était la raison pour laquelle « il a les cheveux aussi longs, il a une barbe et nous lui avons mis des lunettes. Pas seulement dans le but de coller à l’époque » où se situe l’intrigue, « mais également pour s’assurer à ce qu’il soit le plus Vincent possible ». L’intégralité de la mini-série sera disponible dès jeudi sur Netflix.
