Illustrée dans un noir et blanc minimaliste, cette série nous plonge dans le journal intime d’un enfant de dix ans.
Dans l’univers foisonnant de l’animation, l’enfance a une place toute particulière. Les histoires développées autour de cette période permettent à ceux qui la vivent de mieux l’appréhender, et à ceux qui en sont sortis de se la remémorer avec nostalgie. Ces œuvres peuvent être délicates et nous transporter dans des mondes de rêves et d’aventures, où chaque instant est teinté de la magie de l’innocence perdue et de la découverte de soi (à l’instar de Gravity Falls ou The Owl House), ou être le témoin de la rébellion de ces jeunes années, comme Titeuf. De son côté, le Samuel d’Émilie Tronche se situe à la croisée de ces deux courants.
Retour en enfance
Inspirée par sa propre expérience de jeune fille ayant grandi dans les années 2000, cette série raconte les aventures quotidiennes de l’enfant de dix ans éponyme. À travers la rédaction de son journal intime, ce dernier découvre le monde qui l’entoure durant cette période étrange de la vie, où l’on est plus tout à fait un enfant ni encore un adolescent. Il est alors confronté aux rancœurs, à la mort et même à l’amour. Car voyez-vous, Samuel aime Julie. Mais ça, évidemment, personne ne doit le découvrir. Pas son meilleur ami Corentin, ni ses parents, ni sa maîtresse et encore moins la coqueluche du collège, une tête à claques du nom de Dimitri.
C’est là le point de départ de cette production qui explore tout ce que peut découvrir un jeune homme de dix ans. Et Samuel a beau se dérouler en 2006 et être une œuvre très personnelle pour son autrice (qui double à elle toute seule la totalité des personnages de la série), elle n’en est pas moins une œuvre moderne. Non seulement les questions abordées sont universelles, mais le show a été pensé pour être diffusé sur TikTok, où les utilisateurs pourront découvrir ses 21 épisodes. Outre le réseau social, l’œuvre d’animation d’Émilie Tronche sera disponible sur arte.tv dès aujourd’hui, et ce, jusqu’au 29 avril 2026.
