Le nouveau long-métrage de David Fincher est disponible dès le 10 novembre sur Netflix, et s’annonce comme un événement.
1 Une nouvelle collaboration avec Netflix
David Fincher et Netflix, c’est une longue histoire d’amour ! Depuis la production de House of Cards en 2013, le cinéaste travaille régulièrement avec la plateforme, que cela soit pour des films, des séries ou même de l’animation. Après la série politique, il devient showrunner de celle consacrée à la psychologie criminelle, Mindhunter (2017) – malheureusement terminée en deux saisons, malgré l’énorme demande des téléspectateurs –, puis réalise l’un des épisodes de l’anthologie animée Love, Death & Robots (2022). Son dernier film avant The Killer, Mank (2022) est également exclusif à la plateforme et lui a offert l’opportunité de réaliser un projet très personnel, en adaptant un scénario écrit par son père.
La collaboration avec la plateforme de streaming semble convenir à David Fincher, de retour avec The Killer et son genre de prédilection : le thriller.
2 L’adaptation d’une bande dessinée française
Mank (2022) n’était pas la seule arlésienne dans la longue liste des projets de David Fincher. Depuis 2007, il tente d’adapter au cinéma une bande dessinée française en 13 tomes, Le Tueur (Casterman), écrite par Matz et dessinée par Luc Jacamon et dont la particularité est d’être – très – avare en dialogue, afin de suivre avec froideur le quotidien d’un tueur à gages méthodique et minutieux.
Le contrat d’exclusivité passé avec Netflix lui permet de concrétiser enfin ce projet longtemps reporté, avant de s’attaquer peut-être à d’autres arlésiennes, comme 20 000 Lieues sous les mers ? L’espoir reste maigre, mais David Fincher est toujours bien présent.
3 Le retour de Michael Fassbender
Pour The Killer, David Fincher offre le premier rôle à l’acteur Michael Fassbender, qui fait, par la force des choses, un retour remarqué. De 2008 à 2015, l’acteur était au sommet de sa gloire. Entre sa participation à différents blockbusters – 300 (2008), plusieurs Alien, la saga X-Men, avec le rôle ambigu de Magneto – et à des films d’auteurs plébiscités comme Hunger (2008), Inglorious Basterds (2009), Shame (2011), 12 Years a Slave (2013) ou encore Steve Jobs (2013), qui lui vaut une nomination aux Oscars pour sa prestation, il se construit rapidement une renommée internationale, porté par son charisme et l’intensité de son jeu.
Nettement plus discret depuis, il se voit offrir avec The Killer une nouvelle opportunité de briller, dans un rôle taillé à sa mesure.