Plus d’un an et demi après la diffusion de sa première saison, le deuxième volet de Locke and Key arrive enfin sur Netflix. Le 22 octobre, les fans pourront retrouver l’univers énigmatique de Keyhouse.
C’est l’une des séries horrifiques les plus attendues du mois. Après un tournage retardé à cause de la pandémie, la nouvelle saison de Locke and Key se dévoile ce vendredi 22 octobre sur Netflix. Si le final de la première saison laissait de nombreuses questions sans réponses, son univers est un mystère à part entière. De sa création à son adaptation, la série renferme des secrets étonnants.
Une adaptation de comics réalisés par le fils de Stephen King
La série est adaptée des comics éponymes parus en 2008 aux États-Unis et scénarisés par l’écrivain américain Joe Hill. De son vrai nom Joseph Hillstrom King, il est le fils du maître de l’horreur : Stephen King. Au début de sa carrière, l’auteur a décidé d’écrire sous pseudonyme pour ne pas être associé au nom de son père et pour se prouver qu’il pouvait réussir seul. Il s’est lancé dans le comics avec cette saga ambitieuse de 1000 pages qui mêle le fantastique et l’ horreur. Après le succès de Locke and Key, il a écrit plusieurs œuvres qui lui ont permis de percer à Hollywood. En 2013, son roman Horns a été adapté au cinéma par le réalisateur Alexandre Aja et en 2019, Dans les hautes herbes (roman qu’il a co-écrit avec son père), a été reproduit en film par Netflix.
Le dessinateur du comics était un architecte
Le comics a été scénarisé par Joe Hill et illustré par Gabriel Rodriguez (Little Nemo : Retour à Slumberland, Adventures of Superman, l’Épée sacrée). Le dessinateur chilien est architecte de formation et il voyait Locke and Key comme un défi architectural. Il a confié qu’il a eu l’idée « très peu pratique de rendre la maison aussi inégale et asymétrique que possible, à tous points de vue. Partant de là, j’ai conçu les plans comme un véritable projet architectural. » Cependant, Joe Hill ne tenait pas toujours compte de ses dessins lorsqu’il écrivait son histoire et plaçait certaines pièces à côté alors qu’elles se situaient à des étages différents dans les créations de Gabriel Rodriguez. Le scénariste a fini par écouter ses indications sur la géographie du lieu lorsque l’éditeur Chris Ryall a publié les plans dans un chapitre de Locke and Key.
C’est la troisième tentative d’adaptation cinématographique
Le premier essai remonte à 2010. Intéressée par le projet, la Fox commande un pilote pour une série télévisée basée sur le comic-book. Plusieurs noms sont évoqués pour cette adaptation, notamment celui de Steven Spielberg. C’est finalement Mark Romanek (connu pour ses clips de David Bowie, Jay-Z ou encore Madonna) qui va tourner un épisode pilote. Il est projeté l’année suivante au comic-con de San Diego mais ne rencontre pas un grand succès et le projet est abandonné. En 2014, Universal Pictures annonce que Locke & Key fera l’objet d’une trilogie au cinéma mais l’idée est finalement abandonnée. En 2016, une nouvelle adaptation est évoquée et le scénariste Carlton Cuse (Lost, Bates Motel) est partant pour rejoindre l’aventure. L’année suivante, Hulu acquiert les droits de la série. Scott Derrickson (Doctor Strange, Sinister) est désigné comme réalisateur mais il est finalement remplacé par Andy Muschietti (Ça, Mama, The Flash). À la dernière minute, la plateforme de streaming décide de ne pas retenir le projet et rejette le premier épisode. Netflix profite de l’occasion, récupère les droits et commande un nouveau pilote. Un vrai parcours du combattant.
Une équipe de production spécialisée dans l’horreur
Que ce soit dans le casting ou dans l’équipe technique, les fans du genre horrifique ont reconnu quelques noms. En effet, de nombreuses personnes impliquées dans le film Ça se sont retrouvées sur le plateau de Locke & Key : Jackson Robert Scott interprète le jeune Bode Locke tandis que le réalisateur Andy Muschietti et sa femme Barbara Muschietti sont à la production. Du côté des créateurs, on retrouve aussi des maîtres de l’angoisse et de l’horreur : Meredith Averill (The Haunting of Hill House), Carlton Cuse (Lost, Bates Motel), ou encore Joe Hill qui œuvre en tant que producteur.
Des références au Monde de Narnia (et à la Pop Culture)
Magie, portes fantastiques, aventure familiale… On retrouve plusieurs similitudes avec la saga du Monde de Narnia. Carlton Cuse a d’ailleurs confié dans une interview qu’il s’agit de la série fantastique la plus importante qu’il ait lue quand il était enfant. « C’est tellement fondamental pour moi que dans la writers room de Lost, quelqu’un sonnait une cloche à chaque fois que j’évoquais Narnia ! Ça a toujours été une énorme influence pour moi mais aussi pour Joe Hill. Nous honorons C.S. Lewis qui a vraiment tracé la voie dans ce genre de littérature et a inspiré des tonnes de gens. » On retrouve aussi des références à X-men, à Lovecraft (qui avait donné son nom à la ville des comics, avant qu’il soit changé en Matheson dans la série Netflix) ou encore à Peter Pan.
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