Le ministère des Armées vient de lancer un espace virtuel sur la plateforme Decentraland pour immerger les jeunes dans l’univers militaire et en recruter.
Le métavers ne séduit plus autant qu’avant, mais il suscite toujours un certain intérêt. Mardi, le ministère des Armées a annoncé lancer un espace virtuel sur la plateforme Decentraland. Ouvert au public pendant trois mois, il s’agit d’une expérimentation visant à « faire découvrir aux 18-35 ans l’univers des Armées, ses dispositifs en faveur de la jeunesse et certains métiers », a déclaré le ministère dans un communiqué. Avec ce monde virtuel, il souhaite aussi recruter des jeunes, notamment dans les métiers en tension.
À travers cette expérimentation, portée par la Délégation à la transformation et à la performance ministérielles (DTPM), le ministère des Armées propose un parcours du combattant reliant trois zones (jeunesse, culture et recrutement) dans le métavers. Elles permettront aux joueurs de découvrir des informations et des vidéos pour qu’ils puissent ensuite répondre à un quiz et obtenir des gains virtuels.
Attirer et recruter des jeunes
Avec cet espace dans Decentraland, le ministère des Armées aborde plusieurs sujets. Il y présente les dispositifs armées-jeunesse ainsi que les offres de service civique. Les joueurs pourront également y voir les ambassadeurs « My Job Glasses » (plateforme de rencontres professionnelles) du ministère avec un focus sur les métiers du numérique et des systèmes d’information et de communication.
Dans l’espoir de recruter les jeunes participants, le ministère va également les rediriger vers ses offres d’emploi sur le site « Welcome to the Jungle » tout en répondant aux questions sur la cybersécurité. Enfin, l’espace dans Decentraland « propose un parcours valorisant des fonds publics et privés, historiques, méconnus du grand public », comme l’indique le ministère.
Reste à voir s’il parviendra à attirer les jeunes avec le métavers. Populaire en 2021, ce concept est désormais plutôt considéré comme un échec. À tel point que même Meta n’en parle presque plus aujourd’hui, se concentrant davantage sur l’intelligence artificielle.