Abritant des séries et films cultes, la plateforme de streaming longtemps attendue en Europe prépare son arrivée, avec confiance et ambition.
Issue de la fusion entre HBO Max et Discovery, la chaîne Max a connu un franc succès aux États-Unis grâce à un catalogue à faire saliver les amateurs de séries. De Game of Thrones à sa préquelle, House of the Dragon, en passant par le Chernobyl de Craig Mazin (The Last of Us), Les Soprano ou encore True Detective, ces shows ont longtemps été diffusés chez nous par OCS. Seulement voilà, avec le rachat de la chaîne d’Orange par Canal+ en début d’année, l’ensemble de ces programmes a été éparpillé, voire perdu.
Pour assurer la diffusion de ses nouveaux contenus et en attendant de se déployer officiellement en Europe, Max a confié le relais à Prime Video (via l’offre Pass Warner) pour une durée déterminée. C’est par ce biais que les spectateurs ont pu suivre, par exemple, les débuts de The Last of Us.
Une formule complète
L’accord entre Warner et Amazon était entendu jusqu’à la fin de l’année prochaine, mais l’annonce ce lundi du déploiement de Max en Europe pourrait bien en changer les termes. En effet, outre quelque 22 pays d’Europe, la France verra enfin Max arriver chez elle, et ce, dès l’été 2024. Disney+, Netflix et Prime Video auront donc un nouveau concurrent aux dents longues.
Max pourra compter sur ses films et séries légendaires, passés, en cours ou à venir, mais elle s’appuiera aussi sur des programmes sportifs liés à sa nouvelle zone géographique et son contrat avec Eurosport, dont le Tour de France et les futurs Jeux olympiques 2024.
Du contenu made in France
Autre spécificité de cette arrivée chez nous, Max proposera des contenus produits en Europe et même en France. La première minisérie française, La Mythomane du Bataclan, devrait assurément faire beaucoup parler d’elle, en s’appuyant sur les attentats du 13 novembre.
Enfin, reste à déterminer le tarif et les offres proposées sur le Vieux Continent. Les propos du président de Warner Bros International, Gerhard Zeiler, rapportés par Variety à cette occasion, ne laissent que peu de doutes sur des prix plus élevés que par le passé. « L’ère du streaming où nous avons assisté à une diffusion massive de contenus sous-évalués est lentement révolue », a-t-il annnoncé. Voilà qui est dit.
