Le développement de ce système ferait partie des efforts du PDG, Mark Zuckerberg, pour faire du groupe californien un acteur majeur du secteur.
Après Apple, c’est Meta qui souhaite concurrencer OpenAI avec un modèle d’intelligence artificielle (IA). D’après le Wall Street Journal, la maison mère de Facebook et Instagram travaille sur un système aussi puissant que GPT-4, dernière version de la technologie alimentant ChatGPT. Il serait destiné aux entreprises, les aidant à créer des services produisant, entre autres, des textes et des analyses.
Prévoyant de commencer à l’entraîner au début de l’année prochaine, Meta souhaiterait aussi qu’il soit plus puissant que son propre grand modèle de langage lancé cet été, Llama 2. Ce système serait le fruit d’un groupe de travail lancé par le PDG, Mark Zuckerberg, au début de l’année pour accélérer le développement d’outils d’IA génératifs capables d’imiter les expressions humaines.
Meta, futur acteur majeur de l’IA ?
Les projets pour ce nouveau modèle feraient partie des efforts du patron de Meta pour en faire un acteur majeur dans le monde de l’IA après avoir pris du retard sur ses rivaux, dont OpenAI, Microsoft et Google. Dans cet objectif, la firme construirait actuellement des centres de données et serait en train d’acquérir davantage de puces H100 de Nvidia, les plus avancées pour les besoins de l’IA. Si Meta s’est associé à Microsoft pour rendre Lllama 2 disponible via sa plateforme de cloud Azure, la société prévoit de former son nouveau modèle d’IA sur sa propre infrastructure, selon le quotidien américain.
Enfin, Mark Zuckerberg souhaiterait que ce système, comme les précédents, soit open source, soit disponible gratuitement pour les entreprises et les chercheurs, qui pourront le tester ou encore créer des outils basés sur celui-ci. Si cette approche comporte plusieurs avantages, dont le faible coût, elle présente aussi des inconvénients, tels que des risques accrus liés à l’utilisation d’informations potentiellement protégées par le droit d’auteur. Des préoccupations qui ont été soulevées par les avocats de Meta dans le cadre de leur examen des projets de l’entreprise.