3 choses à savoir sur Le Bon, la Brute et le Truand

1 La fin d’une trilogie

Réalisé en 1966, Le Bon, la Brute et le Truand clôt une trilogie initiée par Sergio Leone en 1964 avec Pour une poignée de dollars. Troisième collaboration entre le réalisateur italien et l’acteur Clint Eastwood, le long-métrage de près de 2h40 remporte un franc succès à sa sortie, malgré une presse encore opposée au genre du western spaghetti. Plusieurs détails différencient le troisième volet des films précédents. Le contexte historique est désormais plus établi, l’action se déroulant en pleine guerre de Sécession. Le Bon, la Brute et le truand raconte l’histoire de trois as de la gâchette, à la recherche d’une caisse de dollars disparue. Avec près de 38 millions de dollars de recette aux box-office mondial, le film lance définitivement la carrière de Clint Eastwood comme star du cinéma.

2 Un trio d’acteurs culte

Si Charles Bronson est un temps envisagé pour incarner le rôle de Tuco, c’est finalement Eli Wallach qui incarnera le personnage de bandit mexicain. L’acteur rejoint alors Lee Van Cleef et Clint Eastwood pour créer le trio le plus emblématique de l’histoire du western. Déjà apparu dans Et pour quelques dollars de plus (1965), Lee Van Cleef retrouve Sergio Leone, avant d’apparaître dans un grand nombre de westerns dans les années 1960 grâce au succès de Le Bon, la Brute et le Truand. Pour la troisième fois, Clint Eastwood incarne « l’homme sans nom », bien que l’action de ce troisième volet de la Trilogie du dollars se déroule avant celle des deux premiers volets. L’acteur américain avait dans un premier temps refusé d’apparaître dans le film, avant de se rétracter. Trois ans plus tard, il déclinera la proposition de Sergio Leone de jouer dans Il était une fois dans l’Ouest (1969).

3 Un classique du “western spaghetti”

Le terme de « western spaghetti » désigne les westerns tournés en Italie, particulièrement exploités entre 1963 et 1978. Le Bon, la Brute et le Truand est peut être l’un des plus beau représentants du genre, avec son tournage à Rome et en Espagne. Tout le sel du cinéma de Sergio Leone se retrouve dans le film, comme l’utilisation des plans larges et des plans serrés. La tension et la violence sont magnifiées par l’utilisation du silence, le réalisateur préférant l’action et la musique aux dialogues. Il faut en effet attendre dix minutes de film pour entendre la première phrase prononcée dans Le Bon, la Brute et le Truand. Malgré de nombreuses propositions, Sergio Leone refusera catégoriquement de tourner une suite à son film.