Cet assistant artificiel pourrait aider les utilisateurs dans leurs vies personnelle et professionnelle, notamment en leur donnant des conseils et des idées.
Google ne veut pas seulement aider les journalistes avec l’intelligence artificielle (IA). L’entreprise souhaite aussi se servir de cette technologie pour assister les individus dans la vie de tous les jours. Selon le New York Times, elle teste actuellement de nouveaux outils qui pourraient transformer l’IA générative en coach de vie personnel.
Plus précisément, ce projet est le fruit de Google DeepMind, fusion des deux laboratoires de recherche sur l’IA de la société (DeepMind et Google Brain). La firme les a rassemblés en une seule entité en avril afin d’accélérer la recherche sur l’IA face aux rivaux que sont Microsoft et OpenAI.
Aider les individus dans la vie de tous les jours
Cet assistant pourrait effectuer 21 types de tâches personnelles et professionnelles différentes. Grâce à ces diverses fonctions, il serait capable de donner aux utilisateurs des suggestions ou des recommandations basées sur une situation, leur enseigner de nouvelles compétences ou encore les aider en planifiant leurs repas et entraînements. Scale AI, un sous-traitant travaillant avec Google DeepMind, a réuni plus de 100 experts dans différents domaines pour évaluer les réponses de l’IA.
Ces derniers ont notamment testé sa capacité à répondre à des questions très personnelles à propos de divers problèmes de la vie quotidienne. Ils lui ont par exemple demandé comment une personne au chômage pourrait dire à une amie très proche qu’elle ne pourrait pas venir à son mariage car elle n’a pas les moyens de payer le vol et l’hôtel pour s’y rendre.
Alors que ces outils sont encore en cours d’évaluation, Google pourrait décider de ne pas les déployer si les résultats ne sont pas satisfaisants. Ce projet marque un changement par rapport à la prudence antérieure de l’entreprise concernant l’IA générative. En décembre, les experts en sécurité de l’IA de la firme avaient mis en garde contre le risque que des individus deviennent trop attachés émotionnellement aux chatbots. Ils avaient également déclaré que l’état de santé et de bien-être des utilisateurs pouvait se dégrader s’ils suivaient les conseils de vie d’une IA. Lorsque Google a lancé Bard en mars, la société avait par ailleurs indiqué que le chatbot n’était pas autorisé à donner des conseils médicaux, financiers ou juridiques.
