Des objets ayant appartenu au leader de Queen sont visibles à Londres jusqu’au 5 septembre, en attendant une vente aux enchères.
Plus de 30 ans après sa disparition, Freddie Mercury ne cesse de passionner. Depuis ce vendredi 4 août à Londres, une exposition gratuite et ouverte au public intitulée Freddie Mercury : A World of His Own propose de mieux découvrir l’univers du chanteur de Queen. Située dans la galerie de la mythique salle de vente Sotheby’s, l’installation regroupe un grand nombre d’objets ayant appartenu à l’artiste décédé en 1991.
Après la fin de l’exposition le 5 septembre prochain, les objets seront mis en vente, avec une partie des bénéfices reversée à la lutte contre le virus du sida. La collection, comprenant entre 30 et 40 000 possessions du chanteur, ont été légués par Mary Austin, ancienne compagne de Freddie Mercury. Confidente de l’artiste, la femme avait partagé sa vie entre 1970 et 1976 et était restée amie avec lui, avant de recevoir une grande partie de son héritage.
Des objets personnels aux accessoires de légende
En 1986, Queen est au sommet de son art. Son leader, Freddie Mercury, se pare alors d’un attirail royal, cape et couronne compris. À la fin de chaque concert de la tournée The Magic Tour, le chanteur arbore sa tenue fantasque, pour le plus grand bonheur des fans. L’accoutrement sera bientôt mis en vente et est estimé entre 70 et 90 000 euros. La collection compte également des sneakers Adidas, les iconiques lunettes Aviator du Britannique, mais également un imposant juke-box, estimé entre 17 et 29 000 euros.
Mais le clou du spectacle n’est pas là. Pièce maîtresse de la collection, le piano Yamaha ayant appartenu au chanteur, acheté à l’époque pour 1000 livres sterling (1160 euros), devrait s’adjuger entre 2,3 et 3,5 millions d’euros.
Freddie Mercury a en effet composé une grande partie de son œuvre sur cet instrument à partir de Bohemian Rhapsody (1975). Le brouillon du morceau culte sera également présent, estimé entre 920 000 et 1,4 million d’euros. D’autres manuscrits détailleront également l’écriture d’autres tubes, comme We Are The Champions (1977) et Don’t Stop Me Now (1979).
Depuis mai dernier, Universal essaye d’acquérir les droits sur les morceaux du groupe britannique. Le géant de l’industrie musicale pourrait acquérir le catalogue de Queen contre la coquette somme d’un milliard de dollars cette année. Le rachat de ces droits assure à son propriétaire des flux de recettes stables, désormais privilégiés par les grands groupes. En 2021, Bruce Springsteen cédait son catalogue musical à Sony pour 500 millions de dollars, un an après Bob Dylan et Stevie Nicks de Fleetwood Mac.
