L’agence chargée de la santé publique aux États-Unis vient de donner son feu vert à la société californienne pour réaliser de premiers tests.
Un timing presque respecté. Fin novembre, Elon Musk avait affirmé que les implants de sa startup, Neuralink, seront testés sur des humains d’ici six mois. Attendant l’autorisation des autorités sanitaires américaines pour effectuer ses premiers essais, la société californienne a annoncé jeudi qu’elle avait obtenu leur approbation. « C’est le résultat d’un travail incroyable de l’équipe Neuralink en étroite collaboration avec la FDA (l’agence américaine en charge de la santé publique, ndlr) », a déclaré l’entreprise sur son compte Twitter. « C’est un premier pas important qui permettra un jour à notre technologie d’aider de nombreuses personnes », a-t-elle ajouté.
Des puces bientôt implantées dans le cerveau humain
Pour rappel, Neuralink conçoit des appareils connectés à implanter dans le cerveau afin de communiquer avec des ordinateurs directement par la pensée. L’objectif avec ces puces est d’abord d’aider les personnes paralysées ou souffrant de maladies neurologiques. Comme l’a indiqué Elon Musk, les deux premières applications humaines prévues sont de rendre la vision et la mobilité. La startup veut ensuite rendre ces dispositifs suffisamment sûrs et fiables pour que les personnes en bonne santé désirent s’en équiper.
Neuralink a précisé que « les recrutements pour les essais cliniques ne sont pas encore ouverts », ajoutant qu’elle donnera bientôt plus d’informations à ce sujet. Si la startup n’a pas encore de candidats pour tester ses implants, elle a déjà avancé sur un autre terrain. Avant même d’obtenir l’autorisation de la FDA, l’entreprise avait déjà commencé à chercher des partenaires pour ses tests sur les humains, ayant contacté l’un des plus grands centres de neurochirurgie aux États-Unis.
Reste désormais à voir quand Neuralink commencera ses premiers essais sur les humains avec son appareil. Pour l’instant, les dispositifs ont seulement été implantés dans le crâne d’animaux, permettant ainsi à des singes de jouer à un jeu vidéo par la pensée, comme l’avait montré une vidéo. Ces tests se sont cependant avérés dangereux, ayant conduit à la souffrance et la mort de nombreux animaux car bâclés. Raison pour laquelle l’entreprise fait l’objet d’une enquête pour d’éventuelles violations du bien-être des animaux sur lesquels sont testés ses implants.