Selon Elon Musk, le réseau social va permettre aux éditeurs de médias de faire payer les utilisateurs pour lire un article dès le mois de mai.
Depuis son rachat de Twitter, Elon Musk ne cesse de lancer de nouveaux projets. Le dernier en date : proposer aux utilisateurs d’acheter des articles de presse à l’unité. « Cette plateforme permettra aux éditeurs de faire payer les lecteurs, article par article, en un simple clic », a tweeté le patron du réseau social ce samedi, indiquant que cela sera possible dès le mois de mai.
« Cela permettra aux utilisateurs qui ne prendraient pas d’abonnement mensuel de payer un prix plus élevé par article quand ils veulent lire un article de manière occasionnelle. Ce sera gagnant-gagnant pour les médias et les lecteurs », a ajouté le milliardaire, ne donnant aucun détail sur les prix ou le fonctionnement de cette fonctionnalité.
Une énième tentative pour faire augmenter les revenus de Twitter
L’annonce de ce projet intervient alors que Twitter vient de déployer les Souscriptions dans le monde entier. Vendredi, le réseau social a annoncé que tous les créateurs de contenu peuvent désormais activer cette fonctionnalité, leur permettant de faire payer les utilisateurs pour accéder à des tweets exclusifs et d’autres avantages. Grâce à celle-ci, Elon Musk gagne près de 100 000 dollars par mois, avec près de 25 000 abonnés payants. Le patron de Twitter a d’ailleurs annoncé que les créateurs toucheront la totalité de ces revenus lors de la première année, la plateforme ne prenant une part de 10% sur les souscriptions qu’après les 12 premiers mois.
Le dernier projet du milliardaire est une nouvelle tentative pour augmenter les revenus de l’entreprise, qui a vu ses revenus publicitaires chuter l’année dernière, à la suite de son acquisition. Le pari d’Elon Musk requiert cependant la participation des éditeurs de presse, ce qui n’est pas gagné. Il a en effet suscité la colère des médias et des journalistes à de nombreuses reprises, notamment avec la mention controversée « média affilié à l’État », sur laquelle il a récemment fait marche arrière. Elle avait poussé plusieurs grands médias à quitter la plateforme en signe de protestation.