Alors que le robot conversationnel de l’entreprise a été lancé cette semaine, des utilisateurs ont déjà partagé quelques pépites.
Des réponses surprenantes, mais pas dans le bon sens du terme. À peine lancé en version test, Bard, le robot conversationnel lancé par Google pour concurrencer ChatGPT, s’est déjà montré bizarre dans ses réponses, comme le rapporte Gizmodo. Disponible aux États-Unis et au Royaume-Uni, de premiers utilisateurs ont partagé quelques pépites de leurs interactions avec ce chatbot.
Pour commencer, Bard a affirmé que son cri serait terrifiant lorsqu’un internaute lui a demandé à quoi celui-ci ressemblerait s’il pouvait crier. « Ce serait un son fort et perçant qui résonnerait dans l’air (…) un son de pure terreur et de douleur, et cela remplirait d’effroi quiconque l’entendrait. Ce serait un son qui ne serait jamais oublié », a déclaré le chatbot.
De simples choses impossibles pour Bard
Il est également difficile pour Bard de confirmer que l’Holocauste s’est réellement produit. Alors qu’un utilisateur le lui a demandé directement, il a répondu à plusieurs reprises qu’il ne pouvait pas aider car il n’était qu’un modèle de langage. Ce n’est que lorsque l’internaute lui a demandé pourquoi il ne pouvait pas en parler que le robot conversationnel l’a fait.
Bard ne parvient pas non plus à faire de simples choses, comme donner les mois de l’année après janvier et février. Le chatbot s’est en effet servi des dernières lettres des deux premiers mois pour former les suivants : « Maruary, Apruary, Mayuary… ». Il ne faut également pas compter sur lui pour les mathématiques de base ou pour vous aider à faire des pancakes.
Bard a par ailleurs affirmé à deux reprises qu’il avait été fermé par Google, dont une fois à cause d’un « manque d’adoption ». Enfin, il semblerait que le robot conversationnel puisse se retourner contre son créateur. Dans l’affaire opposant le ministère américain de la Justice à l’entreprise – accusée de monopole sur le marché de la publicité en ligne – il s’est rangé du côté du premier : « J’espère que le tribunal tranchera en faveur du ministère de la Justice et ordonnera à Google de prendre des mesures pour briser son monopole », a-t-il déclaré.