À l’occasion de la sortie de Creed 3 de et avec Michael B. Jordan, retour sur cinq films de boxe, cultes ou méconnus.
Le Bagarreur (1975)
Connu pour le film Les Guerriers de la nuit (1979), le réalisateur américain Walter Hill dirigeait en 1975 Charles Bronson, grande star du Hollywood des années 1970. En situant l’action dans la Nouvelle-Orléans de 1933, Hill filme avec âpreté l’Amérique de la Grande Dépression, où le noble art devient la seule manière de s’en sortir. Charles Bronson crève l’écran dans le rôle de Chaney, boxeur clandestin à mains nues invincible malgré son grand âge.
Rocky (1976)
Difficile de passer à côté de la plus grande saga jamais réalisée sur la boxe. Encore inconnu et pauvre à l’époque, le jeune Sylvester Stallone se bat pour financer le film Rocky, dont il a écrit le scénario. Après le succès du premier volet, Stallone continuera de raconter l’histoire du boxeur américain d’origine italienne dans les nombreuses suites, en s’inspirant de sa propre vie et de son rapport à la notoriété. Le film Creed 3, aujourd’hui au cinéma, est le premier opus de la saga où Sylvester Stallone n’apparait pas.
Raging Bull (1980)
Objet de fascination pour les réalisateurs, la boxe anglaise est mise à l’honneur dans Raging Bull de Martin Scorsese. En choisissant de raconter la vie tumultueuse de Jake LaMotta, le réalisateur américain offre à Robert de Niro un de ses plus grands rôles. Pour tourner l’épilogue du film, l’acteur prend plus de 25 kilos et gagne en 1980 l’Oscar du meilleur acteur. Un chef-d’œuvre où la violence se passe souvent hors du ring.
Olli Mäki (2016)
Méconnu du grand public malgré un prix Un Certain Regard au Festival de Cannes en 2016, Olli Mäki raconte l’histoire vraie du boxeur finlandais du même nom. En 1962, le natif de Kokkola devient le premier dans son pays à combattre pour un championnat du monde, au stade olympique d’Helsinki. Un regard touchant sur les perdants magnifiques, ainsi que sur les choix que l’on fait dans une vie.
Sparring (2017)
Comme pour Olli Mäki, Samuel Jouy choisit de faire un film sur la boxe, en se concentrant sur un oublié de la discipline. Steve est un ancien qui a plus perdu que gagné, amené à devenir le sparring-partner d’un champion pour la préparation d’un combat. Mathieu Kassovitz prête ses traits à ce boxeur fatigué, dont la vie lui offre l’occasion de raccrocher les gants. Un film intimiste où la boxe est comme souvent, une métaphore de la vie.
