Take It Down, un outil conçu avec le soutien financier du géant américain et géré par un organisme à but non lucratif de protection de l’enfance permet d’empêcher la publication de ces images sur Facebook et Instagram grâce à une empreinte numérique.
Meta poursuit ses efforts pour protéger les adolescents sur Facebook et Instagram. En novembre, le groupe californien a annoncé de nouvelles mesures pour empêcher les adultes « suspects » d’interagir avec eux dans cet objectif. Il avait alors évoqué une plateforme en cours de développement pour lutter contre la diffusion d’images intimes des jeunes sur les réseaux sociaux.
Conçu avec le soutien financier de Meta, cet outil – appelé Take It Down – est géré par le Centre national pour les enfants disparus et exploités (NCMEC) et Facebook et Instagram en sont les membres fondateurs. « Take It Down permet aux jeunes de reprendre le contrôle de leurs images intimes », a assuré la firme dans un communiqué. Cela, grâce à une valeur de hachage unique attribuée au contenu en question. Il s’agit d’une « empreinte numérique sécurisée » qu’ils peuvent soumettre au NCMEC. Meta peut ensuite utiliser cette dernière pour trouver des copies du contenu, les supprimer et empêcher que ces images ou vidéos soit publiées sur ses plateformes.
Un outil pour les jeunes et les adultes
L’entreprise entend respecter la vie privée et la sécurité des données des adolescents en leur permettant de soumettre uniquement cette empreinte numérique au lieu de l’image ou de la vidéo intime elle-même. Elle précise que Take It Down n’est pas seulement destiné aux mineurs. Il peut aussi être utilisé par les parents ou les adultes de confiance au nom d’un jeune et les adultes craignant que des images prises d’eux alors qu’ils avaient moins de 18 ans soient publiées sur Internet.
Take It Down est similaire à un autre outil de Meta : Stop NCII. Lancé en 2021 et destiné aux plus de 18 ans, il permet d’aider les personnes craignant d’être victimes de vengeance pornographique en détectant si des images intimes d’elles ont été publiées sur les réseaux sociaux.
Outre l’intégration de Take It Down sur Facebook et Instagram, la société travaille avec le NCMEC pour promouvoir l’outil sur ses plateformes, afin que les utilisateurs puissent facilement y accéder lorsqu’ils signalent un contenu potentiellement en infraction.