Microsoft déploie une nouvelle version de son utilitaire permettant de contrôler la comptabilité du PC avec Windows 11. L’outil fait son retour deux semaines avant le lancement du nouveau système d’exploitation.
Dernière ligne droite pour Windows 11, qui fera ses grands débuts le 5 octobre, en compagnie de la suite Office 2021. Pour l’occasion, Microsoft s’est résolu à publier une nouvelle version de son outil de contrôle d’intégrité du PC. Le site gHacks a repéré que cet utilitaire appelé PC Health Check était désormais disponible pour tous en version finale. Il permet de vérifier si son PC répond aux exigences pour exécuter Windows 11, apportant au passage quelques informations sur l’état de son PC (Windows Update, capacité de stockage…). L’outil est disponible en bas de la page officielle consacrée au nouveau système d’exploitation.
L’outil de Microsoft n’est pas tout à fait nouveau et avait déjà fait une apparition lors de l’annonce officielle de Windows 11, en juin dernier. L’objectif était déjà de vérifier si un ordinateur était en mesure de répondre à tous les critères exigés par l’entreprise américaine. L’application, alors en bêta, avait fait l’objet de nombreuses critiques et Microsoft avait promis de revoir sa copie. Après quelques semaines en compagnie des Insiders, l’utilitaire arrive enfin en version stable.
On pourra néanmoins regretter le temps pris par la firme de Redmond pour proposer une nouvelle version. Cette dernière arrive deux semaines avant le lancement de Windows 11 et différents outils se sont entre-temps développés pour venir en aide aux utilisateurs. L’un des plus célèbres est le projet open source WhyNotWin 11.
Microsoft améliore enfin son utilitaire
Avec son nouvel utilitaire, Microsoft fournit enfin des informations sur les événements pouvant poser des problèmes. Il s’intéresse à sept critères différents, allant du processeur à la quantité de mémoire système, en passant par l’espace de stockage et l’épineuse question de la puce TPM 2.0. Avec le démarrage sécurisé, la présence de ce module est indispensable pour mettre à jour son ordinateur vers Windows 11.
Pour rappel, les exigences minimales fixées par Microsoft comprennent un processeur 64 bits compatible (ou SoC) cadencé à 1 GHz avec au moins deux cœurs, 4 Go de RAM, 64 Go de stockage, une solution graphique compatible DirectX 12, et un écran HD 720p d’une diagonale supérieure à 9 pouces. À cela viennent s’ajouter le démarrage sécurisé et un module de plateforme sécurisée (TPM) version 2.0. Ce dernier élément, ainsi que la liste des processeurs compatibles font débat depuis l’annonce de l’OS. Notez également qu’un module TPM 1.2 peut être suffisant en faisant le choix d’installer manuellement Windows 11 à l’aide d’un fichier ISO. Cette option devrait permettre d’installer l’OS sur de nombreux ordinateurs, mais cette méthode n’est pas recommandée par Microsoft. Elle pourrait également priver les utilisateurs des mises à jour de sécurité.