Disponible depuis quelques mois aux États-Unis, le VPN de Google arrive en France via l’offre de stockage dans le cloud One. La firme de Mountain View promet “confidentialité et sécurité”.
Aux États-Unis, Google a intégré en octobre un VPN (réseau privé virtuel) aux abonnements Google One offrant plus de 2 téraoctets de stockage. En plus de s’ouvrir au Canada et au Mexique, la formule traverse l’Atlantique pour se faire une place dans cinq pays européens, dont la France. Nos voisins allemands, espagnols, italiens et le Royaume-Uni sont également concernés. Le VPN de Google reste lié à l’offre de stockage dans le cloud Google One et il n’est pas possible de souscrire uniquement à ce nouveau service.
Pour le découvrir, il faudra obligatoirement souscrire à une offre Google One avec au moins 2 téraoctets de stockage. Cette formule est proposée à 9,99 euros par mois ou 99,99 euros par an, contre 100 Go pour 1,99 euro (19,99 euros par mois) pour l’offre de base. La firme californienne fait donc évoluer son offre qui ne se contente plus de proposer du stockage supplémentaire et des avantages pour les abonnés. Son VPN est pour l’heure uniquement proposé par l’application pour les téléphones Android, même si Google a promis dès l’an dernier une disponibilité sur iOS, Windows et Mac. Aucune date n’a toutefois été annoncée.
Google promet performance et sécurité
Entré en toute discrétion sur ce marché, Google rappelle sur son site les atouts d’un VPN et cherche surtout à convaincre sur le volet de la sécurité. Le groupe de Mountain View assure que “la connexion VPN ne sera jamais utilisée par Google pour suivre, consigner ou vendre les données liées à votre activité de navigation”. Pour aller plus loin, la société américaine estime qu’il n’est pas nécessaire de la “croire sur parole” et met à dispositions ses bibliothèques clientes en Open Source. Elle insiste aussi sur le fait que ses systèmes de bout en bout ont fait l’objet d’un audit indépendant, disponible à cette adresse. Enfin, Google évoque le fonctionnement de son VPN, qui opte pour un mécanisme d’authentification avec signatures aveugles.
On apprend également qu’une “journalisation minimale est effectuée pour assurer la qualité de service”, mais que le trafic réseau et l’adresse IP associée au VPN “ne sont jamais consignés”. Reste à savoir si cela suffira à convaincre les utilisateurs, mais Google allait plus loin concernant son offre de services. Un bundle comprenant Google One et le service Play Pass serait à l’étude.
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