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L’actrice Mylène Demongeot est décédée à l’âge de 87 ans

02 décembre 2022
Par Lisa Muratore
Mylène Demongeot s'est éteinte à l'âge de 87 ans. © AFP / Joel Saget
Mylène Demongeot s'est éteinte à l'âge de 87 ans. © AFP / Joel Saget

Mylène Demongeot est décédée ce jeudi 1er décembre, à l’âge de 87 ans. Actrice passée par le drame et la comédie, elle s’est notamment illustrée au cinéma dans Fantômas, Bonjour Tristesse, ou encore la saga Camping.

Mylène Demongeot, actrice connue pour ses rôles dans Bonjour Tristesse (1958), Fantômas (1965), ou encore plus récemment dans Camping (2006), s’est éteinte à l’âge de 87 ans. Avec elle, c’est un pan entier du cinéma qui s’en est allé, ce jeudi 1er décembre. Au cours de sa carrière, elle a notamment donné la réplique à Yves Montand dans Les Sorcières de Salem (1957), à Henri Vidal dans Sois belle et tais-toi (1958), à Alain Delon dans Faibles Femmes (1958), ou encore à Louis de Funès et Jean Marais dans la franchise Fantômas. Tout au long de sa vie artistique, l’actrice née en 1935, a alterné entre comédies populaires et cinéma d’auteur.

Une artiste prolifique

D’origine ukrainienne par sa mère, elle passe son enfance à Nice avant de s’installer avec sa famille à Paris à l’âge de 13 ans. C’est donc dans la capitale qu’elle vit son adolescence, période où elle apprend le piano et le théâtre. À cette même époque, elle décroche sa première apparition dans le film Les Enfants de l’amour de Léonide Moguy, en 1953, et pose en parallèle pour le photographe Henri Coste, duquel elle tombe amoureuse. Grâce à ses clichés, elle est par la suite repérée par Raymond Rouleau qui l’engage aussitôt pour son film Les Sorcières de Salem. Le rôle d’Abigail Williams lui permet rapidement d’accéder à la notoriété et dès la fin des années 1950, Mylène Demongeot tourne avec les plus grands, de Verneuil à Otto Preminger, en passant par Marc Allegret.

Bande-annone de Fantomas avec Mylène Demongeot. ©

Souvent comparée à Brigitte Bardot, elle choisit cependant de donner un tournant inédit à sa carrière en s’expatriant en Italie, afin d’y tourner La Bataille de Marathon et Les Garçons, en 1959. Elle parviendra également à se distinguer de la mythique BB en tournant dans des comédies. Elle joue ainsi au début des années 1960 dans Les Trois Mousquetaires (1961), dans Copacabana Palace (1962) ou encore dans Cherchez l’Idole (1964), avant d’enchaîner avec la saga Fantômas à partir de 1965.

Trois ans plus tard, elle fait la connaissance de réalisateur Marc Simenon avec qui elle se marie. À partir des années 1970, Mylène Demongeot devient sa muse, tournant notamment dans Le Champignon (1970), L’Explosion (1971), Par le sang des autres (1974) ainsi que dans Signé Furax (1981).

Mylène Demongeot dans Camping. © Archives Sud Ouest/Fabien Cottereau

Artiste prolifique, elle tourne dans les années 1980 au cinéma, mais aussi à la télévision, avant de se consacrer davantage dans les années 1990, au théâtre. Les années 2000 la voient revenir sur grand écran. D’abord dans le drame avec 36 Quai des Orfèvres (2004), puis dans la comédie grâce à Camping. Elle participera aux trois volets de la saga portée par Franck Dubosc, alternant avec des rôles dans des courts-métrages (Maman !, 2010) et des apparitions dans des téléfilms (La Balade de Lucie et Les Galériens), avant son dernier succès, Maison de Retraite, sorti en 2022.

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Article rédigé par
Lisa Muratore
Lisa Muratore
Journaliste