Le très attendu free to play de Call Of Duty a, comme prévu, rencontré un franc succès auprès des joueurs, malgré de nombreuses critiques.
La suite du très populaire mode Warzone a déployé son immense carte d’Al Mazrah devant les joueurs d’abord ébahis, le 16 novembre dernier. Reprenant à son compte nombre de possibilités issues de son pendant payant, Call Of Duty: Modern Warfare II, il affiche de réelles ambitions vis-à-vis de son prédécesseur, avec quelques nouveautés qui renforcent l’intérêt et les possibilités. Malheureusement, un lancement n’en serait pas un pour ce type de jeu sans ses bugs et défauts apparus dès les premières escarmouches. Warzone 2.0 ne fait pas exception à cette triste règle.
Ennemis furtifs
Dès leurs premières parties, les combattants ont dû se confronter à toute une série de bugs, de problèmes d’optimisation variés (lag, système de matchmaking loin d’être optimisé). Mais ce n’est pas le plus grave. En effet, de nombreux tricheurs ont trouvé le moyen de se rendre invisibles, sans que l’on sache pour le moment si c’est via une action volontaire ou non de leur part. On imagine que, même auréolés d’un franc succès, les développeurs d’Activision sont à pied d’œuvre pour réparer les nombreux problèmes connus à ce jour. Notons également que le même problème avait été signalé sur la version précédente, parmi d’autres.
Record hors normes
C’est d’autant plus regrettable que Warzone 2.0 vient d’établir un joli record, en réunissant plus de 25 millions de joueurs dans son nouveau décor, et ce, en moins de cinq jours. Un chiffre qui contraste de façon saisissante avec les notes désastreuses récoltées par le titre sur la plateforme Steam (5/10). Mais c’est aussi un état de fait qui laisse à penser que sa marge de progression reste très importante, une fois que ses divers problèmes auront été réglés. Après tout, le jeu n’en est qu’à ses tout débuts, les prochaines saisons pourront sans doute corriger le tir.