Le CEO de Broadcom laisse entendre que les produits de l’un de ses gros clients dans l’univers de la mobilité sortiront avec du retard. Il y a fort à parier qu’il s’agisse là des iPhone 12, espérés pour l’automne.
La nouvelle mouture de l’iPhone SE étant désormais officielle, la prochaine échéance pour la marque à la pomme est donc l’annonce de la génération iPhone 12, qui succédera aux iPhone 11, iPhone 11 Pro et iPhone 11 Pro Max. Elle est logiquement attendue à la fin septembre, si Apple s’en tient à son calendrier habituel.
Il se pourrait toutefois fort que la firme américaine ne puisse justement pas respecter ses habitudes, probablement en lien avec le ralentissement d’activité perçu dans tous les domaines de l’industrie, en raison de la pandémie de Covid-19. Lors du commentaire de ses derniers résultats financiers, le CEO de Broadcom, Hock Tan, a en effet souligné un « délai dans le cycle [de commercialisation] d’un produit majeur » concernant un « gros client nord-américain dans le domaine de la téléphonie ». Pas la peine de chercher bien loin, d’après Bloomberg qui rapporte ses propos : c’est ainsi que Hock Tan aurait l’habitude de désigner Apple, à qui il fournit des semi-conducteurs (puces dédiées aux réseaux sans fil). Rappelons à ce titre qu’en tout début d’année 2020, Cupertino et Broadcom ont conclu un accord d’un montant de 15 milliards de dollars pour prolonger de deux ans l’accord qui les liait déjà. Quant aux iPhone 12, s’il s’agit bien d’eux, il pourraient devoir patienter jusqu’au dernier trimestre 2020 pour être présentés.
En attendant leur officialisation, les rumeurs vont bon train. Il est question d’une généralisation des écrans OLED à toute la série – l’iPhone 11 est pourvu d’une dalle LCD – avec un taux de rafraîchissement de 120 Hz. La 5G serait également adoptée par toute la gamme, tandis qu’un capteur LiDAR (vu déjà sur le dernier iPad Pro) y serait également intégré.
