Alors que le service de vidéo à la demande par abonnement de la Walt Disney Company devait faire ses débuts le 24 mars en France, son lancement a été repoussé. Disney+ ne sera disponible que début avril.
Le Covid-19 continue de se propager à travers le monde, poussant les gouvernements à prendre des mesures drastiques et inédites pour endiguer la pandémie. Il y a bien sûr les mesures de confinement. Les résidents français sont ainsi appelés à rester chez eux, autant que possible, depuis le 17 mars. Mais le gouvernement français a également entamé des négociations avec les services de vidéo à la demande, évidemment plus sollicités que la normale, afin de libérer de la bande passante et assurer ainsi aux nombreux télétravailleurs l’accès aux outils en ligne.
Lancement repoussé au 7 avril pour Disney+
Netflix et Google, pour YouTube, ont ainsi accepté de réduire la qualité de leurs flux vidéo, tout comme Amazon et Apple depuis, pour leurs services Prime Video et TV Plus. Mais d’après Reuters, la France aurait décidé d’aller un peu plus loin pour Disney+, le service de vidéo à la demande par abonnement de la Walt Disney Company. Alors que celui-ci devait être lancé chez nous et dans d’autres pays européens ce 24 mars, la firme américaine aurait été sommée de modifier ses plans et de repousser son lancement français. Résultat, le service ne devrait faire ses débuts dans l’Hexagone qu’au début du mois d’avril, le 7 plus exactement.
Il faut dire que Disney+ a rencontré un succès fulgurant sur les premiers marchés visés, cumulant non moins de 10 millions d’abonnés en 24 heures seulement et approchant la barre des 30 millions trois mois plus tard. Des performances qui s’expliquent par un catalogue non seulement riche, mais comportant aussi et surtout des productions originales et s’inscrivant dans les plus célèbres franchises du groupe comme Star Wars, avec The Mandalorian. Nul doute que les Français sont eux aussi nombreux à attendre l’arrivée de Disney+ pour découvrir Baby Yoda, mais il faudra donc patienter un peu plus que prévu. Notre dossier dédié reste évidemment disponible en attendant, pour plus d’informations sur le service.
À noter que le service n’a pour l’heure pas été retardé chez nos voisins européens, mais qu’il ne proposera pour ses débuts qu’une qualité vidéo limitée. Ce pourrait aussi être le cas lors de son arrivée chez nous, en espérant qu’elle ne doive pas être retardée davantage.