Pour les soixante ans de la franchise d’espionnage britannique, la maison de vente Christie’s disperse jusqu’au 5 octobre prochain une soixantaine de lots issus des différents films James Bond, dont les bénéfices sont reversés à différentes associations caritatives. Une réplique d’Aston Martin DB5, mobilisée sur le tournage du dernier opus Mourir peut attendre, s’est envolée à près de trois millions de livres.
Jusqu’au 5 octobre – jour traditionnellement retenu pour le James Bond Day, carcoïncidant avec la sortie du tout premier film de la saga, Dr.No, en 1962 – la maison de vente Christie’s organise à Londres la dispersion d’une soixantaine d’objets liés à la célèbre saga d’espionnage, qui fêtera donc ses soixante ans dans quelques jours. Les premiers lots mis en vente étaient essentiellement issus de Mourir peut attendre, le dernier film de l’ère Daniel Craig. Voitures, costumes, objets de tournage (comme l’oeuf – factice – de Fabergé utilisé dans Octopussy ou encore le tout dernier costume de Daniel Craig dans la peau de l’agent 007), etc.
Conduire peut attendre
Mais les enchères se sont envolées avec la vente d’une réplique de l’Aston Martin DB5, véhicule emblématique de la saga apparu pour la première fois dans Goldfinger (1964) et donc piloté à l’époque par Sean Connery. Cette réplique est l’un des huit exemplaires conçus pour le tournage de Mourir peut attendre, le dernier opus en date. Celle-ci a été adjugée aux enchères pour 2,922 millions de livres sterling, soit 3,26 millions d’euros. D’après Christie’s, il s’agit de la seule voiture de cascades à avoir été à ce jour mise en vente par Aston Martin et EON Productions, la société de production de Barbara Broccoli et Michael G. Wilson, producteurs de la franchise récemment invités à laisser leurs empreintes devant le TCL Chinese Theater de Los Angeles.
Le premier volet de la vente a ainsi récolté plus de 6 millions de livres (environ 6,8 millions d’euros), dont les bénéfices seront reversés à diverses associations caritatives, dont Médecins Sans Frontières, la Croix rouge britannique ou encore la la fondation du prince Charles – avant que ce dernier n’ait été intronisé. Les producteurs de James Bond ont d’ailleurs confié que l’espion britannique, dont le futur interprète se fait attendre, serait dorénavant « au service du Roi et de la patrie ».
La trentaine de lots restants sera dispersée en ligne jusqu’au 5 octobre prochain, juste à temps pour les soixante ans de la sortie de Dr.No.